lundi 5 décembre 2022

Retour vers l'hiver

Bonjour,

Grosse queue à Miami pour le contrôle des sacs, mais nous avons réussi à avoir la correspondance. Et grosse queue à Roissy pour le contrôle d'entrée en France. C'est vraiment n'importe quoi! Et à la sortie de l'aéroport, le froid nous a saisis; quel changement par rapport aux 30° humides de Livingston quelques jours avant.

 Nous regretterons le blocage des routes qui nous a empêchés de monter le Tajumulco, plus haut sommet de l'Amérique Centrale avec 4200m.
Après la 1ére expérience d'erreur dans la note de restaurant, nous avons vérifié à chaque fois et très souvent, il y avait une exagération: arrondi très nettement au-dessus, bières comptées en plus, note consistant en un seul montant griffonné sur un bout de papier... On a eu l'impression qu'ils ont pensé qu'à 11, on ne verrait rien. On a rencontré 2 copains qui voyageaient ensemble et qui n'ont pas eu ce problème, par contre ils avaient remarqué que leurs parts étaient plus petites que celles des locaux. Dommage, car on a été très bien accueillis partout. Notre chauffeur, Paolino s'est plié en 4 pour nous. Il était payé 125 quetzals par jour, soit environ 10€ par jour. Le salaire moyen est semble-t-il 5 fois moins élevé que chez nous.
Nous ne sommes pas sortis de nuit, mais de jour, nous n'avons pas eu de tentative de vol. En ville, il y a des policiers partout. Et pas mal de gens sont armés.
Bien que ce soit le début de la saison sèche, la météo a été moyenne avec du crachin pour l'Acatenango (heureusement que la soirée a été meilleure pour voir le Fuego), de la brume au sommet du volcan Santa Maria qui nous a empêchés de voir le volcan Santiaguito qui est actif  et 2 gros orages sur Livingston (heureusement de nuit).
Le côté aventures n'a pas troublé la bonne humeur du groupe notamment lors de cette nuit inconfortable dans le minibus. Côté santé, pas de gros problèmes, mais tout de même 3 indigestions, l'une tout au début, les 2 autres tout à la fin. Côté coût, pas de dépenses imprévues si ce n'est le surcoût de presque 20% dû au dollar. Les hôtels et les repas étaient très abordables. La bière a été notre carburant de base, la seule eau achetée par Robert s'avérant plus chère! Le minibus nous a coûté cher, mais il était indispensable, surtout que l'on a beaucoup circulé. Les 'backpackers' en bavent avec leurs gros sacs à dos à porter partout (nos sacs restaient dans le minibus) et les transports locaux inconfortables (les Chicken Bus) et aux horaires compliqués.

A suivre.
Yves.

mercredi 30 novembre 2022

Jour d'attente

Buenos dias,

Que fait-on un dernier jour? 
La ville de Guatemala City est réputée comme inintéressante. Nous sommes d'abord allés à l'Office de tourisme et avons été accueillis à bras ouverts. Les renseignements ont été bons. Il y a même un homme qui parlait français qui est venu nous voir.
Nous sommes allés à pied vers le centre où est la Plaza Central, la cathédrale et le marché artisanal. Tout ce qu'il nous fallait. La grande place était remplie de vendeurs divers et Noël se préparait.
Chacun a pu acheter quelques souvenirs. Les prix sont moyens, il faut marchander.
Ce soir, on trie pour remplir les sacs. Demain départ vers 9h30 vers l'aéroport. Avec 4h d'avance on assure pour les bouchons.

Sur la photo, la petite tour Eiffel d'ici.

Hasta luego.
Yves.

mardi 29 novembre 2022

Retour à Guatemala City

Buenos dias,

Ce matin, nous avons repris la lancha pour remonter le Rio Dulce. On n'a mis qu'une heure car pas d'escale cette fois. Comme c'était du déjà vu, on était moins impressionnés. Puis on a pris la route vers la capitale, route qui part de Puerto-Barrios et qui est peut-être la plus grande route du pays. On s'est arrêté à Quirigua pour voir un site maya remarquable par ses stèles. Celle de la photo fait 60 tonnes. 
On finit par une 4 voies. A plus de 20km, on était en zone habitée. Les quartiers ne font pas riches. Le chauffeur a eu bien du mal à trouver l'hôtel encadré par d'immenses tours. On se croirait un peu à La Défense.

Hasta luego.
Yves.

lundi 28 novembre 2022

Playa

Buenos dias,

Orages dans la nuit. Ce matin à 6h tout fonctionne,: chiens, poules, cochons, tuk-tuks, habitants. Si bien qu'on se lève.
Randonnée sur la côte de la mer des Caraïbes. Un dépotoir tout le long avec une majorité de plastique. Rencontre d'un local qui nous parle de son coin de village en créole d'ici, mélange d'anglais, d'espagnol, de leur dialecte et même quelques mots de français. 
De temps en temps,, on met les pieds dans l'eau chaude: 28°? Au bout de 2h, on arrive au site des "Siete Altares". Ce sont des escaliers de petites chutes d'eau. Il y a des cordes pour s'accrocher car les cailloux glissent. On mange près de la plage; pour la plupart le poulet rôti habituel. Pour le retour, on est trempés de sueur comme d'habitude. On devait avoir de l'orage, en fait il a fait beau toute la journée.
Ce soir dîner dans une asso sur une terrasse qui domine la mer. Le vent du large était agréable, mais au retour, il fait toujours moite dans les chambres.

Demain, remontée du fleuve jusqu'à Rio Dulce, puis minibus jusqu'à Guatemala City.

Hasta luego.
Yves.

dimanche 27 novembre 2022

Livingston: chez les garifunas

Buenos dias,

Il y a 2 jours, nous nous sommes fait arrêter par un barrage. Une personne est montée dans le minibus et a demandé si nous avions des oranges. Comme c'était le cas, il a pris le sac. J'ai demandé si on pouvait les manger. Ok. En fait, ils ne veulent pas qu'une larve soit introduite dans cette région.

Cela fait 2 jours que nous entendons les singes hurleurs. Leur cri ressemble à un meuglement de vache.

Nous quittons le nord-est pour aller plus au sud vers Rio Dulce. Nous passons au ras de la pointe du Belize, petit pays inconnu de beaucoup. A cet endroit, il 'n'y a pas de route vers ce pays. En fait, il ''y a qu'une route pour aller au Belize. En regardant la carte du Guatemala, je m'aperçois qu'il n'y a pas de route au nord du Guatemala, c'est la forêt vierge.
Je pensais mettre 6 h, en fait, nous sommes à Rio Dulce à 11h. Et que font les 4 supporters, ils foncent dans un restaurant et voient la 2ème mi-temps de France Danemark. Il fait très chaud.
Puis nous prenons une lancha pour descendre vers Livingston. Imaginez 2 h de descente d'une ria en Bretagne ou en Norvège. Au début, il y a même 2 grands lacs. C'est superbe! Comme c'est protégé, beaucoup de yatchs viennent s'abriter des tempêtes. Et il y a beaucoup de magnifiques paillotes. Nous passons près d'une petite île qui abrite des cormorans et nous arrêtons pour tremper les pieds dans une source chaude.
Enfin, nous arrivons à la Mer des Caraïbes. 2 tuk-tuk emportent nos gros sacs à l'hôtel.
C'est le village des descendants d'esclaves accessible seulement par le fleuve ou la mer. Au début, il y a beaucoup de métis, mais en s'enfonçant dans le village, les noirs sont plus présents. Beaucoup de musique. Nous rentrons dans l'église; on y célèbre le mariage d'un homme assez âgé et d'une femme qui est dans une chaise roulante. Il y a un petit orchestre et surtout une grande chorale féminine costumée en bleu et blanc. Et ça se met à se dandiner; c'est la fête. Il y a des religieuses tout de blanc vêtues. C'est super cool.
Ce soir, c'est le grand plat du coin, sorte de bouillabaisse avec poisson, sortes d'etrilles et grosses crevettes, le tout cuit dans du lait de coco. C'est très bon, mais un peu cher pour ici.
Ce soir, il pleut à seaux. C'était annoncé. Et ça devrait continuer.

Hasta luego.
Yves.

samedi 26 novembre 2022

Tikal

Buenos dias,

Départ tôt ce matin pour aller voir ce site gigantesque de Tikal. On paie à l'entrée et on roule pendant 12 km sur une route droite. La vitesse est limitée à 45 km/h, mais on trouve que le chauffeur n'avance pas. On comprend pourquoi à l'arrivée car le temps qu'à mis le chauffeur est calculé et sans doute qu'il aurait eu une amende s'il était arrivé trop vite.
Pendant ce temps-là, je stresse car la guide qui parle français et qui doit nous attendre sur le site n'a pas répondu à ma dizaine d'appels. De plus, nous avons une heure de retard. Et bien la petite Isabelle nous attend sagement.
Ce fut un plaisir de découvrir le site avec elle. Bien sûr, son français n'est pas parfait, mais elle nous a fait faire un circuit que l'on aurait eu bien du mal à faire sans elle. Il faut savoir qu'il y a 38 monuments dispersés dans la jungle. Nous avons fait les principaux dont le Temple 4, le plus haut qui dépasse 60 m.
Nous en avons grimpé au moins 4; je dis bien grimpé car en fait, c'est un circuit sportif avec 12 km de marche et donc des marches que je qualifierais de népalaises car elles sont hautes. Les mayas avaient-ils de grandes jambes?
Une sorte de stade nous a impressionné; ils y faisaient des matchs de pelote, jeu très spécial qui ne permet pas de servir des mains, des pieds et de la tête. Et je pense que nous aurions tout fait pour perdre car les gagnants étaient sacrifiés!

A 3, nous avons visité un petit musée qui montrait surtout l'histoire du nettoyage des temples avec des photos d'époque. Tout n'est pas encore dégagé.

Nous aurions pu continuer à visiter d'autres temples dans l'après-midi, mais la chaleur étouffante nous en a dissuadés.

Au retour, petite balade dans El Remate et pour certains, baignade dans le lac. Même pas une ride et l'impression de nager dans de l'eau chaude.

Hasta luego.
Yves.

Semuc-Champey

 Buenos dias,

Descente en pick-up avec 4 dans la cabine et donc 7 sur l'arrière. Ceux-là ont souffert; je filmais d'une main, mais il fallait les 2 mains pour se retenir. On a mis 50mn pour faire les 10km. Arrivée sur le site bien humide. Nous avons commencé par aller voir le point de vue par un chemin caillouteux et glaiseux. On voyait les bassins successifs turquoise. Redescente compliquée, surtout que la plupart étaient en chaussures de ville. Puis nous avons goûté l'eau d'un bassin, la température devait faire 20°. Nous avions gardé nos nu-pieds car il y a des rochers partout. L'originalité du lieu, ce sont les petits poissons qui viennent nous nettoyer les pieds. Ça chatouille un tout petit peu.
Retour vers Coban où nous logeons ce soir.

Hasta luego.
Yves.


vendredi 25 novembre 2022

Florès

Buenos dias,

Nuit dans un hôtel pas terrible. Ils ont en plus bricolé tardivement et mangé après.
Longue route vers Florés; nous sommes passés de la moyenne montagne à la plaine avec des troupeaux de vaches.
On a voulu faire un détour pour voir un site d'une vieille civilisation; il a fallu prendre un chemin empierré, Paolino n'a pas vu un tas de sable et s'est enterré d'un côté. Avec des pelles, on a réussi à dégager le tas. Pour les gens du pays, l'entrée était à 5 quetzals et 60 pour les étrangers. On a proposé 400 pour le groupe. Comme ils n'ont pas accepté, on est partis. Ras le bol d'être pris pour des pigeons.
 C'est très humide et on est trempés de sueur. La route est devenue droite, mais avec les tumulos, il faut ralentir dans chaque village. Paolino en a loupé un et on s'est fait secouer.
On a pris un bac pour passer le Rio Passion (photo jointe).
On est arrives à Florès qui est une presqu'île ou plutôt une île car sur le chemin d'arrivée il y a un petit pont. Cette île ne fait qu'environ 500m de diamètre.
C'est le rendez-vous des fêtards. Il y a une route qui fait le tour, mais elle est recouverte d'eau car le niveau du lac a monté.
Nous dormons à El Remate au bord du lac dans un hôtel dont le nom est 'Mon Ami'. Il est tenu par un français assez original qui vit au Guatemala depuis 45 ans. Plusieurs ont mangé le poisson du lac.

A propos du COVID, on en entend pas parler, mais beaucoup de gens portent le masque notamment dans les magasins.

Demain, c'est la grande visite de Tikal, le célèbre site maya.

Hasta luego.
Yves.




mercredi 23 novembre 2022

Les Guatemalous font du tourisme

Buenos dias,

Il paraît que je le suis trompé. Nous sommes donc les Guatemalous et non les Guatamalous. Peu importe!

Nous abordons donc la partie touristique en remontant d'abord vers Coban. Comme on le sait maintenant, il ne faut pas compter plus de 40km/h de moyenne sur belle route. Ici, la ligne jaune indiqué le milieu de la route, les stops sont des priorités. Par contre, il y a des "tumulos" dans tous les villages, en fait des ralentisseurs que l'on passe au maximum à 15km/h sous peine de détruire sa voiture.
 Nous avons pris le périphérique de Guatemala City et donc remonté vers le nord-est. Près Coban, je me suis dit: la France joue à 13h (7h de décalage), nous sommes entrés dans un petit resto, la tenancière a réussi à nous mettre le match et nous avons joué aux parfaits supporters, enfin Claude, Marcel, Philippe et moi. Nous n'avons pas vu le but australien. Certains diront que c'était prémédité, pas du tout; du pur hasard.
Reprise du minibus pour Lanquin qui est assez bas (environ 300m).
Nous avons eu du mal à trouver notre hôtel. Il est situé sur une pente très raide inaccessible en voiture. Nous nous sommes baignés dans la piscine de nuit. Pour une fois, chaque couple a sa chambre et je suis dans un dortoir avec 2 jeunes. On a des moustiquaires, fini l'altitude.

La photo n'est pas du jour, elle nous montre dans la tente au camp de l'Acatenango.

Hasta luego.
Yves.

mardi 22 novembre 2022

Retour Fuego

Buenos dias,

Descente rapide ce matin de l'Acatenango. Le chemin n'étant pas difficile, avec Marcel, on a fait vite: environ 1h15 pour 1150m, soit du 900m/h. Si je pouvais avoir gardé un peu plus de pêche à la montée, ce serait encore mieux. Tout le monde était en bas en moins de 2h.
Nous sommes rentrés à l'hôtel (pour ceux qui ont suivi, c'est celui sur lequel Booking s'était planté) pour une bonne douche. Cet après-midi, quelques visites de chocolat, tissage...
Repas de soupes toutes faites dans l'hôtel et au lit. Demain matin, nous faisons aussi notre petit-déjeuner à l'hôtel. Celui-ci investit ses bénéfices pour gérer des enfants malchanceux.
Nous allons passer près de la capitale et remonter vers le nord est.

Sur la photo jointe, un Chicken Bus, la traduction littérale étant Bus à poulets. Ce sont des anciens bus scolaires américains que l'on voit partout ici. Les gens s'entassent dedans et le chauffeur ne connait qu'une chose: foncer.

Hasta luego.
Yves.

lundi 21 novembre 2022

El Fuego (le feu)

Buenos dias,

Très bons matelas de 30cm, bons petits-déjeûners, mais quand il a fallu payer, la dame a été catastrophique. On a perdu presque une heure. Ce qui fait que l'on a démarré tard, ce qui n'était pas grave. A l' arrivée, c'est un peu l'usine car c'est très couru. C'est un grand chemin de cendres volcaniques très facile. Au début, on rencontre tous les gens qui descendent car beaucoup sont montés le samedi soir. On est surpris d'être traités d'animals. Je pose la question à une néerlandaise qui parle français. Elle me dit que les gens veulent dire que nous sommes des "bêtes", donc des costauds. Nous étions dans le brouillard qui formait des gouttes de pluie. Je me suis dit: on va rater la vue sur le Fuego.
Nous sommes arrivés vers 15h30 après être montés à un bon rythme.
Nous sommes dans une tente dont il a fallu casser le cadenas car ils n'avaient pas la clé. Nous avons mis nos sacs à viande dans les duvets  rustiques qui servent à tout le monde. Il fait froid, nos gants et bonnets sont les bienvenus.
Et puis le vent chasse parfois les nuages et on découvre le Fuego, parfait cône. Pourquoi les volcans m'ont toujours attiré? Et on le voit cracher ses volutes noires toutes les 5 à 10 minutes. Il gronde parfois.
Je pars faire un tout petit tour assez compliqué dans la cendre volcanique. Au retour, la nuit est tombée et là, le spectacle rougeoyant commence. Quelle récompense. C'est un peu loin, on verra nos images plus tard.
On nous apporte des pâtes et un chocolat chauds. Nous mangeons sous la tente. Pour se coucher, nous sommes très serrés. Nous nous mettons tête-bêche avec les pieds qui arrivent au niveau du buste des vis à vis.
A 4h nous sommes réveillés pour faire le sommet, mais comme il y a un fort vent et du crachin, c'est annulé. La nuit a été correcte.

Hasta luego.
Yves.


dimanche 20 novembre 2022

L'aventure continue

Buenos dias,

Je suis réveillé de bonne heure. Tout le monde dort et je vais donc vous conter la journée d'hier.
Le petit-déjeuner de l'hôtel quoique typique ne nous convenant pas, nous avons décidé de le prendre en route. Nous sommes ainsi retournés voir le superbe lac Atitlan. Nous avons repris une lancha pour aller jusqu'au petit village de San Antonio Palopo magnifique vu depuis le lac. Ça grimpe très sec. Les femmes sont superbes dans leurs tenues mauves. Beaucoup tissaient. Nous voulions voir les agriculteurs en jupe de laine, mais on n'en a pas vu. La terre semble très fertile. En redescendant dans le village, j'ai aperçu une roue qui filait (photo d'hier) au grand air du 2ème étage d'une maison. J'ai frappé à la porte d'en bas et nous sommes montés voir. Une merveille avec filage, tissage, ceci avec le chien attaché dans un coin et les poules dans des cages autour. C'est l'homme par ailleurs énorme qui filait. Et bien sûr on a acheté quelques souvenirs.
Retour jusqu'au village de San Catarina Palopo en tuk-tuk. J'ai souffert car la route était défoncée et j'avais le dos appuyé sur une barre de fer. Nous avons visité un centre culturel. On voit sur la photo les filles qui confectionnent les galettes de mais. A manger chaudes car froid, ce n'est pas très bon. C'est leur pain.
Retour à Panajachel en pick-up. Il y avait 2 américains montés avant nous; quand ils ont vu la bande d'huluberlus, ils se sont empressés de redescendre. Tous ces transferts sont à des prix très abordables.
Retour vers Antigua avec un gros orage et les bouchons habituels. Arrivés à l'hôtel réservé sur Booking, grosse panique, c'était plein. Le gros couac. Et comme c'était la fête des fleurs, plus rien de libre. Contact de Booking au Guatemala et en France. Aucune réponse. Bravo Booking! De plus, notre chauffeur était parti emmener du monde à Guatemala City. Nous nous sommes débrouilles tout seuls et avons trouvé un hôtel en dehors de la ville. En attendant le chauffeur Paolino, nous sommes allés voir la fête des fleurs: une merveille de décorations. Il y avait foule. Et gros coup de bol, nous avons vu la procession: de l'encens à profusion, un orchestre et le summum, cet énorme baldaquin porté par au moins 60 personnes qui avance lentement. C'est grandiose. Nous avons acheté une pizza et une bouteille de bière et avons pique-niqué sur le trottoir.
Puis arrivée dans l'hôtel pas encore noté: une sorte de grand manoir tout neuf. C'est superbe, les tables de nuit sont encore enveloppées de plastique. Nous sommes tous dans une grande chambre avec 3 lits doubles, plus 3 autres lits doubles superposés, soit 18 places! Pas facile à louer, je pense. Est-ce que le oetit-déj sera à la hauteur? Et 215€ pour 11, ça va. Beaucoup plus cher qu'ailleurs, mais c'est la classe.

Donc, tout à l'heure attaque du volcan avec cette fois un sac lourd: 3 litres d'eau, tous nos habits chauds car il peut glacer cette nuit à 3770 m. La météo est mauvaise, ce serait la poisse si on ne voyait pas les explosions du Fuego.

Hasta luego.
Yves.

Fin du blocage

Buenos dias,

Revenons à ce blocage. Nous avons donc fait demi-tour à 6h car il était trop tard pour attaquer le Tajumulco et que d'autre part, on ne savait pas combien de temps tout cela allait durer.

Mais tout le pays était bloqué et chaque village s'amusait à faire sa petite révolution. On a donc très vite été bloqués avec pierres sur la route et herses pour percer les pneus. Les jeunes rigolaient un peu de nous.
J'ai demandé à un policier qui passait par là combien de temps cela allait durer. Il m'a dit qu'à 18h ça devrait s'arrêter. Je lui ai demandé s'il y avait peu ou beaucoup de chance. Il m'a répondu: beaucoup.
Il y a eu des échanges entre notre guide et le responsable du groupe qui était arrivé. Celui-ci a fait un discours qu'il a filme et envoyé au journal. On a vraiment l'air de niais. Le mec disait en gros qu'ils n'avaient rien contre les touristes et que c'était anormal qu'on laisse ces vieux touristes passer une nuit dans un bus sans nourriture. On en a un peu rajouté en parlant par exemple du vieux de 76 ans qui avait des problèmes de coeur.
Ils ont donc ouvert le barrage et nous avons continué. Mais, un peu plus loin, autre barrage et mêmes échanges. A chaque fois, même cinéma. Donc 4 fois, la dernière on a eu droit à 2 discours explicatifs de leur revendication. 
Nous nous sommes arrêtés dans une petite ville pour manger et avons appris que les blocages étaient arrêtés partout. Ouf.
Nous avons retrouvé notre hôtel pour une nuit réparatrice.

Il est minuit, j'arrête car demain, nous attaquons l'Acatenango qui est le but principal de notre voyage afin de voir dans la nuit prochaine le volcan Fuego qui crache. Donc pas de nouvelles demain.

Mais, j'ai des tas de choses autres à raconter car aujourd'hui a été plein d'aventures cocasses. Décidément, on ne nous épargne rien.

Sur la photo, confection des rouleaux de laine.

Hasta luego.
Yves.

vendredi 18 novembre 2022

On est à la tv du Guatemala

On a été filmés et on est sur le compte Facebook de la chaîne Câble Vision TV
A voir à cette adresse:



Si nous étions en Ukraine

Buenos dias,
Commençons par relativiser. Là-bas ils ont de la neige, des millions de personnes n'ont plus de courant et en plus, ils peuvent recevoir des bombes.
Mais quand même, on aimerait être dans une meilleure situation. Nous avions trouvé un hôtel au pied du Tajumulco, celui-ci était sécurisé, nous avions ce 4000m dans la tête en espérant même faire le sommet à 4250m.
Nous sommes donc partis à 15h hier avec un premier barrage qui a été levé vers 18h. Mais nous sommes tombés sur un 2ème barrage très important avec des km de queue. On nous a fait rentrer sur une minuscule route en cul de sac à la queue-le-leue. Les Chicken Bus nous avaient suivis. Dans ma tête, c'était la panique, comment allions-nous faire demi-tour ? Au bout de 3h, ça a commencé à reculer on ne sait pas comment. Il faut imaginer ces Chicken Bus très longs. Et bien, ils y sont arrivés!
La, ils ont entendu parler d'une route de traverse. Nous sommes donc un peu redescendus et avons pris ce raccourci de campagne. Mais, pas de bol, blocage là aussi. Nous avons donc passé la nuit tant bien que mal dans le bus, il faut plutôt dire mal que bien car nous sommes à 2500m d'altitude et il fait froid.
 Au lever du jour, nous avons décidé de faire demi-tour. Nous avons roulé une demi-heure et sommes tombés sur quelques personnes qui ont fait leur propre petit barrage. 
Notre 1er souci est de rentrer au moins à Quetzaltenango. Et ce n'est pas gagné. Tout le pays est à l'arrêt.
Point positif: nous pouvons manger car il y a des petites tiendas. On a pu prendre un café et pour quelques-uns une soupe toute faite. Et il y a un champ de maïs à côté qui nous dépanne bien.

Hasta luego.
Yves.



Vers le Mexique

Place centrale de Quetzaltenango

Buenos dias,

Notre chauffeur a pu sortir du barrage à 8h hier soir. Il s'agit de manifestations pour faire baisser le prix des carburants. Nous avons décidé de partir quand même à 15h, mais après 20mn, la route est barrée. Notre chance: nous avons pris Gustavo en passant. Ce sera notre guide pour l'ascension du Tajumulco. Il a appris le français tout seul, il a 30 ans. Comme les questions ont fusé, on a été occupés pendant 2h.
Si on réussit à passer, on devrait dormir au pied du volcan. On a quand même 3h30 de route à faire, ce qui nous ferait un coucher tardif avant un lever matinal.

Hier, tout le groupe est arrivé en haut, ce n'était pas gagné d'avance avec la hanche toute neuve, les 2 genoux récalcitrants, l'artère bouchée, j'en passe... Les derniers dont moi en ont bavé sur la fin car on était peu acclimatés et que ça grimpait sec. Pour la descente, ce sont encore les mêmes qui en ont bavé à part moi qui reste bon descendeur. Il y a eu quelques glissades car c'était bien humide; Claude en a profité pour écraser sa compote qui était justement dans l'arrière du sac. Autre chance: pas un seul mal d'altitude.

Hasta luego.
Yves.

jeudi 17 novembre 2022

Les Guatamalous continuent leurs aventures

Buenos dias,

C'est Paulette qui nous a trouvé ce nom bien approprié.

Lever ce matin à 4h30 pour aller grimper le volcan Santa Maria. Approche en minibus d'une demi-heure et attaque facile d'abord, puis en terrain rocheux et glissant car humide. Nous n'avons pas payé de droit d'entrée et comme on n'a pas pris de guide, cela ne nous a pas coûté cher. Le chemin était relativement facile à trouver et j'avais téléchargé la trace en France. J'ai quand même fait une erreur de 50m de dénivelé.
Chacun a monté à son rythme et nous sommes tous arrivés au sommet de 3770 m, soit un dénivelé de 1350m. Nous devions voir en-dessous la Sanguanito (un des 3 volcans actifs du pays), mais il y avait du brouillard et on n'a rien vu. On a entendu tout de même 2 explosions.
J'avais donne rendez-vous au chauffeur à 16h et nous étions pile à l'heure.
Mais là, l'aventure guatémaltèque a recommencé : la route était bloquée par 3 Chicken Bus (vieux bus que l'on voit partout ici achetés aux Etats-Unis). Voir la photo jointe. Manif? On n'a pas bien su. Toujours est-il qu'il n'y avait plus qu'à nous débrouiller pour retrouver notre hôtel. Nous voilà partis à pied. J'ai repéré un taxi qui a pris 4 personnes et Robert a repéré un pick-up qui a pris le reste. Le chauffeur a été très prudent car ils étaient debout derrière. J'étais favorisé car à côté du chauffeur.
En résumé, notre minibus est bloqué avec notre chauffeur. Qu'en sera-t-il demain matin?

Nous devions nous rendre vers le Mexique pour grimper le Tajumulco, sommet le plus haut de l'Amérique Centrale. Il se passe là-bas un conflit entre 2 bandes rivales et il y a un mois, 3 personnes se sont trouvées entre les balles des 2 camps et sont donc mortes. D'où notre question: faut-il aller grimper ce volcan? Je me suis renseigné auprès des gens que je contacte dans mes mails et ils m'ont dit que la police était présente pour séparer ces 2 bandes.

Hasta luego.
Yves.

mercredi 16 novembre 2022

Transfert vers Quetzaltenango

Buenos dias,
On a quitté nos familles et repris la lancha pour retourner à Panajachel. J'ai pu filmer ce lac en attendant les autres. La photo jointe a été faite à San Juan avant de partir. On peut voir des pontons couverts d'eau; en effet, le niveau du lac évolue en fonction de l'activité sismique. Traversée du lac rapide et Paolino nous a repris. Avec ma carte Sim achetée ici, je peux gérer les rendez-vous.
Nous sommes donc partis vers le nord, avons vu une église très baroque, bouchonné pas mal et sommes allés manger sur le marché de Totonicapan. Je voulais aller voir des artisans, mais personne n'a pu me dire òu ils étaient.
Fin du parcours à Quetzaltenango, la 2ème ville du pays. Elle ne fait pas touristique. Nous sommes dans 2 grandes chambres.
Demain, petit-déjeuner à 5 h car on va attaquer le Santa Maria. Comme on n'est pas acclimatés à l'altitude, je ne sais pas ce que l'on va pouvoir faire 

Hasta luego.
Yves.

mardi 15 novembre 2022

L'aventure, c'est l'aventure.

Buenos dias,

J'entends encore les chiens qui m'ont empêché de dormir la nuit dernière!
Petit-déjeuner typique pour moi avec oeufs brouillés, haricots noirs et tranches de bananes séchées.

J'ai retrouvé les autres et on a échangé nos impressions. Les plus chanceux: Odile et Robert qui ont bénéficié de l'anniversaire du petit (une centaine de personnes). Les moins chanceux: Jocelyne et Thierry qui n'ont eu qu'un bol de soupe hier soir.

On a donc attaqué le Nez de l'Indien sans guide. Voir la photo jointe où l'on peut imaginer une tête d'indien. J'ai cru passer dans les chemins de caféiers, mais on s'est trouvés bloqués dans la partie haute des champs. On est donc redescendus et nous sommes montés par le chemin classique après avoir payé le droit d'entrée de 30Q. Nous sommes arrivés en haut près d'un observatoire et là un gars a voulu nous faire payer un nouveau droit. Nous avons refuse et il nous a bloqués physiquement. Donc redescente et remontée par un autre chemin. Rebelote. Il paraît que nous avions passé la frontière de San Juan et que nous étions donc sur une autre commune. Les débats se sont envenimés; il a appelé son copain avec sa machette, a lancé une grosse pierre pour nous impressionner. Nous nous sommes donc résolus à redescendre par le même chemin alors que nous devions descendre par un autre. Le groupe a commencé à descendre et il m'a bloqué. Il a fallu qu'avec les petites connaissances d'espagnol que je calme sa colère en lui expliquant que s'il voulait nous faire payer un changement de commune, il fallait qu'il se mette à la frontière. Enfin, il m'a laissé passer.
Nous avons fait 950 m de dénivelé sur un chemin assez technique et avons apprécié la bière 'Gallo' à l'arrivée.
Tour de découverte du café assez restreint car la récolte commence  vraiment dans 1 mois. Il paraît que c'est un des meilleurs du monde.

Michèle s'est trouvée avec son cadenas de valise bloqué. Les hommes de l'asso ont réussi à le scier.

Retour dans la famille d'accueil, douche bien méritée et une fois bien savonné, plus d'eau. Il paraît que la commune coupe l'eau le soir. Je suis monté prendre une petite cuvette dans un grand bac et ai donc pû me rincer.

Hasta luego.
Yves.

lundi 14 novembre 2022

Atitlan

Buenos dias,
 
Je suis seul dans la chambre avec 2 grands lits et un petit lit. Ça me fait tout drôle. En effet, nous sommes arrivés en fin d'après-midi à St Juan de la Laguna et avons été pris en charge par une association qui nous a dispatchés dans 6 familles différentes. On ne retrouve que demain matin. Bon, je suis celui qui parle le mieux espagnol et j'ai l'appli Google Traduction sur mon smartphone qui dit donc en espagnol ce que je dis en français. Comment vont se comporter les autres? Le langage des mains va être primordial. On en aura des choses à dire demain matin. Pour ma part, je suis chez un jeune couple avec 3 petites filles. Le papa est agriculteur, un costaud; je lui ai payé la bière. Le Mans, connait pas. On parle toujours des 24h, mais ce n'est pas leur monde.
Demain, j'aurais voulu grimper le San


Pedro, du costaud avec 1200 de dénivelé, mais c'est trop dangereux car il y a trop de bandits. J'avais prévu un remplacement, le Nez de l'Indien que nous ferons demain matin. Ce ne sera qu'une demi-journée. L'après-midi, il y a des activités proposées par l'association.

Vous avez une photo de ce lac Atitlan dont un poète disait qu'il était le plus beau du monde, mais il est vrai qu'il était quatemaltèque.

Nous avons donc pris notre minibus ce matin et vu que ça n'avance pas dans ce pays, on a traîné. Il y a de vrais ralentisseurs partout. La moyenne est de 40 km/h. Il faut dire aussi que notre Toyota Coaster est poussif surtout dans les cols. De plus, il avait plu et nous étions dans un épais brouillard.
Nous sommes enfin arrivés à Chichicatenango pour voir le célèbre marché du dimanche. C'est immense, on peut s'y perdre. Il y a de magnifiques tissages. Les femmes sont habillées de ces tissages colorés. On dirait qu'elles ont sur le dos des pièces des nappes sud-américaines. Devant l'église, il y a des personnes qui brûlent de l'encens à tout va. Les indiens font du synchrétisme de catholicisme et de croyances mayas. La 2ème photo montre les volutes d'encens et les marchands de fleurs. Il aurait fallu y rester plus, mais il fallait arriver à Panajachel pour prendre la lancha et traverser le lac Atitlan. La chauffeur m'avait dit 250 pour le groupe, mais ce n'était pas des quetzals, mais des dollars, soit 8 fois plus. On a donc marchandé et on s'en est tiré pour 800 quetzals aller-retour. C'est désagréable de toujours être pris pour des gringos. On a mis une demi-heure à traverser; ça fonce et les gerbes d'eau volaient. Il paraît qu'il faut 3 h en voiture par les minuscules routes. Je ne me voyais pas grimper avec notre gros sac et notre sac à dos. Heureusement, l'asso n'était pas loin dans la pente bien raide.

Hasta luego.
Yves

dimanche 13 novembre 2022

Pacaya

Buenos dias,

Hier nous avions vu une magnifique mariée que nous avons pu photographier. Nous nous sommes renseignés; elle avait 15 ans! Les femmes presque toutes en blanc avaient d'énormes difficultés pour marcher dans la rue avec leurs talons hauts.
Petit repas avec des soupes hier soir, en fait haricots en purée pour la plupart. La note était un chiffre écrit sur un bout de papier. Une de nos petites femmes bien futée a fait un calcul rapide et a vu la tromperie. Et nous avons payé ce que nous avions calculé et le gars n'a pas discuté.

Cette nuit, réveil soudain par un tremblement de terre qui a été très court. Certains ne s'en sont même pas aperçus. Force 5.8 quand même.

L'objectif du jour, le volcan Pacaya. Il y a 3 volcans actifs au Guatemala: le Fuego que nous devrions voir plus tard, le Sanguanito et donc le Pacaya. Nous avons commencé par 2h de bouchon à cause de travaux sur la route, un samedi !
Guide obligatoire alors que c'est un large chemin et droit d'entrée exorbitant : 13€.
Après ce chemin, c'est de la lave assez récente avec des fumerolles. Ce volcan est récent (1971) et en 2010, il a recommencé. Les fumerolles sont très chaudes. Et le gag: il y a un gars qui fait cuire des pizzas. On a failli en prendre une, mais le prix nous a arrêtés. Vous le voyez sur la photo. On a pique-niqué avec le postérieur au chaud.
Ce soir, animation du samedi soir. En cherchant un restaurant, on passe devant un qui n'avait qu'une ligne sur le tableau: betteraves. On demande s'il y a de la viande. Non! On va plus loin, la dame nous rattrape et nous propose de faire griller du poulet. Ok pour nous. On rentre et on demande de la bière; pas de bière. Les voilà partis, l'un acheter des cuisses de poulet, l'autre acheter de la bière. Tout est arrivé et on a bu des bières en attendant la nourriture qui est enfin arrivée et ma foi bien bonne; cuisse bien ferme accompagnée de riz et de betteraves. Il n'y avait que des fourchettes, quelques couteaux dont certains en plastique sont arrivés. Et pour la note, il y avait 22 bouteilles de comptées au lieu de 16. Nos petites femmes ont fait les comptes et ils ont été d'accord. On leur a demandé depuis combien de temps ils étaient ouverts; depuis une semaine! Ils ont du boulot pour attirer le client.

Demain, on va vers le lac Atitlan.

A suivre.
Yves.


samedi 12 novembre 2022

Guatemala: bien arrivés

Buenos dias,

On a aperçu de gros nuages vers le nord en arrivant en Floride, mais aucun problème pour nous.
Arrivés très fatigués à Guatemala City; cela fait pas loin de 2 jours sans vraiment dormir à part de petites séquences dans les avions 
Le minibus nous attendait à l'aéroport pour 1 h de route. Le peu que l'on a vu de Guatemala City nous a montré une ville assez quelconque avec des publicités partout.
Ce matin, tour dans les rues d'Antigua. On voit donc des ruines du Grand tremblement de terre de 1773. Il y a en a eu un autre en 1976. Antigua était la 3ème capitale du pays avant donc Guatemala City. La 2ème avait été emportée par un torrent de boue provoqué par la rupture d'un lac de cratère.
Nous sommes entourés de volcans. Nous sommes montés sur une butte pour voir la ville de haut.
Les rues sont pavées de galets irréguliers qui rendent la marche à pied assez difficile.
Sur la photo, on peut voir la devanture de la cathédrale, mais ce n'est qu'une façade car les voûtes sont écroulées derrière.
Nous attaquons demain notre 1er volcan: le Pacaya.

A suivre.
Yves 

mercredi 9 novembre 2022

Guatemala

Bonjour,

Après 2 ans au point mort à cause du Covid, on repart au Guatemala. Pourquoi au Guatemala ? J'ai grimpé pas mal de volcans, vu des fumerolles, mais je n'ai jamais vu de lave. Si le Fuego veut bien continuer de cracher comme aujourd'hui, mais pas trop quand même, nous verrons de la lave depuis le volcan voisin, l'Acatenango. Nous dormirons là-haut et pourrons observer les explosions de ce Fuego. Ce sera la seule nuit en montagne. Il y a même une webcam qui filme ce volcan que vous pouvez voir : https://www.vision-environnement.com/livecams/webcam.php?webcam=volcan-fuego

Je pense que ce sera mon avant-dernier trek et aussi mon avant-dernier 4000m (le Tajumulco -4203m-, plus haut sommet d'Amérique Centrale et l'Acatenango à qui il manque toutefois quelques mètres -3976m-). Pourquoi, avant-dernier ? Tout simplement, pour garder de l'espoir. J'avais déjà eu du mal à grimper deux  4000m il y a 3 ans en Chine et en Kirghizie. 3 ans plus tard, je ne sais pas si j'y arriverai.

Nous sommes 11 avec seulement 2 nouveaux Odile et Robert qui étaient dans le Chemin des Bonshommes. Les autres sont des habitués, voire très habitués comme Marcel. Sa conjointe  Michèle est déjà venue dans les randos, mais pas en trek. Et puis, il y a Paulette et Claude, Jocelyne et Thierry et enfin Maryline et Philippe, tous des habitués. Donc 5 couples. Je serai le vétéran célibataire.

J'avais trouvé l'année dernière une petite agence, mais elle n'a pas de bus en novembre, si bien qu'il a fallu tout reprendre à zéro. Nous louons un minibus avec chauffeur assez cher, mais rechercher chaque jour un minibus pour aller faire un volcan, faire une visite ou faire un transfert, çà prend du temps. Au début, nous grimperons un volcan un jour sur 2 et nous finirons par du tourisme en ne manquant pas le célèbre site maya de Tikal et le site côtier de Livingston habité par des descendants d'esclaves et accessible seulement en bateau.

Problème en ce moment, l'euro a pris une claque, si bien que tout coûte 20% de plus, avion compris. On aurait pu prendre l'avion beaucoup plus tôt, mais j'ai reculé au maximum pour voir comment évoluait le Covid.

Ceux qui veulent rêver avec nous tapent « Guatemala blog » sur Google et tombent sur de fantastiques récits avec des photos aguichantes.

Je joins une petite carte du Guatemala sur laquelle on peut voir approximativement notre circuit avec 2 nuances : nous irons à Semuc-Champey à partir d'Antigua et le détour par Copan au Honduras est simplement une possibilité pour notre dernier jour.

Tout cela était bien sur le papier, mais il est arrivé l'ouragan Nicole qui va justement toucher la Floride cette nuit. L'aéroport d'Orlando est déjà fermé, pas Miami pour l'instant. American Airlines nous a proposé de changer nos billets, mais c'est compliqué pour 11. On tente donc le départ cette nuit (lever à 1h30) en bus avec le risque que notre avion soit annulé à Roissy.

A suivre.

Yves.

Le programme:


départ
nuit montée descente
10/11/2022 Le Mans Guatemala City Antigua    
11/11/2022 Antigua
Antigua    
12/11/2022 Antigua volcan Pacaya Antigua 300 300
13/11/2022 Antigua marché CHICHICASTENANGO? Atitlan    
14/11/2022 Atitlan volcan San Pedro Atitlan 1170 1170
15/11/2022 Atitlan artisanat Totonicapan Quetzaltenango    
16/11/2022 Quetzaltenango volcan Santa Maria Quetzaltenango 1250 1250
17/11/2022 Quetzaltenango   Quetzaltenango    
18/11/2022 Quetzaltenango sommet Tajumulco Atitlan 1200 1200
19/11/2022 Atitlan site Iximché Antigua    
20/11/2022 Antigua   camp Acatanengo 1200  
21/11/2022 camp Acatanengo sommet Acatanengo Antigua 400 1600
22/11/2022 Antigua   Lanquin

23/11/2022 Lanquin Semuc Champey Coban

24/11/2022 Coban  GROTTES CANDELARIA? Flores

25/11/2022 Flores site Tikal toute la journée Flores

26/11/2022 Flores Rio Dulce Livington

27/11/2022 Livington 7 altares-Playa Blanca? Livington

28/11/2022 Livington   Guatemala city

29/11/2022 jour libre



30/11/2022 retour



01/12/2022 Paris



lundi 17 octobre 2022

Film Calanques

Bonjour,

Nous avons eu beaucoup de chance pour notre séjour dans les Calanques. Nous devions faire plus de style escalade et en fait le style crapahute a été prédominant.

Vous pouvez voir le film qui résume cette semaine : https://youtu.be/EoRjg6BmchI

Les images de base sont celles de ma Gopro attachée sur mon ventre, ce qui permet de ne pas l'abîmer , mais fait que souvent on voit mes mains ou le rocher juste devant.  Certains seront peut-être impressionnés par le vide et penseront que l'on prend des risques. Mais je n'ai jamais vu quelqu'un faire un faux pas dans cette situation ; je ne suis pas sans rappeler, même à des chevronnés, que l'on regarde toujours le paysage à l'arrêt.

Yves.

vendredi 7 octobre 2022

Fin des Calanques

 

Bonjour,

Aucun bobo à déplorer! Naturellement quand on est encordés, la corde est là pour nous retenir. Mais là, nous avons monté et descendu beaucoup de pentes où le moindre glissement aurait été fatal. On ne va pas très vite et on assure au maximum avec les mains et les pieds.

Une chose à retenir: ne jamais venir dans les Calanques quand il fait humide. Déjà quand c'est sec, la roche est extrêmement glissante. Et cela est aussi  valable pour la randonnée.

Aujourd'hui, nous sommes partis de Cassis même pour aller à la calanque d'En-Vau, la plus belle d'après les commentaires. Et là, nous avons fait la célèbre vire du Grand Rappel, un rappel pas si long que ça car il ne fait que 20m annoncés. En fait, notre corde de 53m a été fort utile. Crapahute au-dessus des eaux turquoises, contournement de la presqu'île et son plateau de Castelviel et 2ème rappel pour revenir à la calanque dans laquelle il y a beaucoup d'activités: baignade, canoë, paddle, bateaux de promenade... L'eau est super claire et souvent turquoise. Il faut savoir que cette presqu'île n'est accessible que par les grimpeurs.

On a donc eu très chaud pour l'époque et 6 jours de grand beau temps.

J'ai souvent filmé avec ma GoPro et j'espère vous fournir un film qui donnera un aperçu de nos circuits.

A suivre.
Yves.



jeudi 6 octobre 2022

Oeil de verre, mon oeil!


Bonjour,
Pas facile de faire un circuit dans ces Calanques. Il y a des chemins partout et ceux qui sont officiels sont de toutes les couleurs. Je n'ai pas changé, j'ai toujours tendance à me demander si l'on est sur le bon chemin un peu trop tard malgré la carte et les traces GPS.
Hier, nous sommes partis de la route pour accéder aux Calanques, ce n'est pas une bonne idée car nous avons passé plus de 4h pour cette liaison.  Ceci nous a tout de même permis de voir l'ensemble des Calanques depuis Cassis à Marseille.
Aujourd'hui, nous sommes partis de Lumigny (cité universitaire) pour atteindre la Calanque de Sujiton. Nous avons alors suivi la  plage pour ensuite remonter. Notre objectif était entre autre de voir ce célèbre 'oeil de verre'. Je pensais  à une peinture de 5m environ de hauteur faite sur un rocher arrondi. Nous ne l'avons pas vu au prime abord. C'est un marseillais qui passait par là qui nous l'a montrée.  En fait, cette peinture ne fait que 25 cm de haut!
Nous sommes assoiffés car il fait très chaud et le calcaire au sud est chaud aussi.
Dernière rando demain. C'est trop court, il y a tant à faire.
A suivre.
Yves.

mardi 4 octobre 2022

Les papys et les mamies abandonnent

On domine la calanque de Sormiou
 Bonjour.

Et bien aujourd'hui, on a attaqué le niveau 4 dans le bec de Sormiou.
Le passage de 4 au début, les doigts dans le nez, la passage suivant, pas de problème, mais après la panique. Grosses difficultés pour trouver le cheminement, passages horizontaux qui n'étaient pas dans les habitudes des grimpeurs. Faire une quinzaine de mètres en latéral au-dessus des flots sans assurance rapprochée et sans entendre les voix des autres, ce n'est pas dans nos habitudes. En gros, on en a bavé et avant la pointe, on a décidé de faire demi-tour.  Nous étions en chaussons d'escalade, mais le calcaire mouillé, c'est comme le verglas.
Christian avait fait ce circuit il y a 17 ans, mais il ne se souvenait pas d'en avoir bavé; on a sans doute vieilli!
C'était ma 1ère expérience avec les flots en-dessous, et bien je n'ai pas été déstabilisé par les vagues.
Et à 5, on perd beaucoup de temps dans les manips de corde. Rappelez-vous la Dibona avec mes petits-enfants; je pensais mettre 4 h, on en avait mis 8. Les relais, les rappels et toutes les autres manoeuvres de corde, c'est long. Et dans le groupe, il y a une majorité de grimpeurs en salle ou en site équipé ne nécessitant pas de manoeuvres de cordes. En terrain d'aventure, c'est différent.
Guy ouvre la voie

A suivre.
Yves.


 

lundi 3 octobre 2022

Les papys et les mamies dans les Calanques

Bonjour.

Avec le COVID, les projets ont été mis en attente. Il y a eu quand même les 2 sorties dans les magnifiques Dolomites.
Cette année, on essaie de redémarrer. En début juin par exemple, le chemin des Bonshommes.

Un soir, vers 23h, j'envoie un mail à mes vieux copains escaladeurs que sont Guy, Jacques et Christian pour leur dire que les Calanques deviennent compliquées et qu'à partir du 3 octobre, elles sont de nouveau accessibles librement hors week-ends. Pour rappel, cet été, il fallait s'inscrire 3 jours en avance pour accéder à la calanque de Sormiou et ils ne donnaient le laissez-passer qu'à 500 personnes par jour alors qu'en temps normal, il y a 2000 personnes dans cette calanque.
Et, surprise, quand je consulte mes mails le lendemain à 8h, il y avait 3 OK. Mais pour faire les Calanques, il faut du beau temps car nous sommes sur du calcaire bien lisse. Réservation tardive d'un mobil-home dès le le beau temps assuré et départ le samedi 1er octobre.  Entre-temps, Jacques a dû annuler, mais nous avons trouvé 2 jeunes (enfin un peu moins vieilles que nous) mamies escaladeuses : Michèle et Roselyne.

Le dimanche, circuit de Marseilleveyre, du style randonnée technique avec un temps d'été. Comme c'est dimanche, pas mal de monde. C'est du niveau 2.

Aujourd'hui lundi, à partir du col de Sormiou, circuit de l'Escu avec la corniche du Pêcheur le long de la mer avec des corniches où l'assurance des pieds est obligatoire. Quelques très rares personnes. C'est du niveau 3.
Pour ceux qui ne connaissent pas les niveaux:
- dans le niveau 2, les mains servent plutôt à l'équilibre. 
- dans le niveau 3, les mains aident à se hisser ou à descendre. Passages câblés fréquents.
- dans le niveau 4, il y a déjà un effort avec les bras. On peut aussi avoir des rappels à faire.
Dans tous les niveaux, il peut y avoir du vide. Et un vide avec dessous les vagues qui bougent, je n'ai pour ma part jamais expérimenté.

A suivre.
Yves.

Et oui, ils ont de la chance les Marseillais d'avoir ce magnifique site si près de leur ville.


lundi 20 juin 2022

Chemin des Bonshommes



Bonjour,

mercredi 1 juin 2022

Jour 1 : route Roquefixade.

jeudi 2 juin 2022

Jour 2 : Roquefixade - Montségur.

vendredi 3 juin 2022

Jour 3 : Montségur - Comus.

samedi 4 juin 2022

Jour 4 : Comus - Ax-les-Thermes.

dimanche 5 juin 2022

Jour 5 : Ax-les-Thermes - Mérens.

lundi 6 juin 2022

Jour 6 : Mérens - Porté-Puymorens.

mardi 7 juin 2022

Jour 7 : Porta - Coborriu de la Llosa - Bellver de Cerdanyá

mercredi 8 juin 2022

  Jour 8 :  Bellver - Bagà

jeudi 9 juin 2022

  Jour 9 : Bagà - « La Salle » - Gósol

vendredi 10 juin 2022

  Jour 10 : Gósol - l'Espà - Casanova de les Garrigues - Berga                                                 puis transfert Porta

samedi 11 juin 2022

  Jour 11 : retour

 

Nous avons donc fait le GR107 appelé Chemin des Bonshommes. C'était le chemin par lequel les Cathares s'enfuyaient vers l'Espagne. Il va plein sud de Foix à Berga en Espagne. J'avais volontairement sauté la 1ère étape FoixàRoquefixade  car elle a une grande partie sur route.

Château de Roquefixade
Château de Roquefixde
Les premières étapes sont tranquilles, mais la suite s'avère de bon niveau avec de grandes distances et des dénivelés qui dépassent 1000 m. Pour la 1ère fois, il y avait une voiture qui nous suivait et qui portait donc une grande partie de nos affaires. Le problème est qu'il fallait un chauffeur chaque jour. Nous nous sommes bien relayés et chacun a pris son tour. Autre avantage : nous avons plusieurs fois été transportés en début ou en fin d'étape sur des parties inintéressantes car goudronnées. La plupart du temps, le chauffeur allait à l'arrivée et prenait le chemin en sens inverse pour retrouver le groupe.

Nous étions 11 dont 2 qui n'ont fait que les 6 premières étapes. Il y avait des personnes bien habituées : Marcel (le plus capé de loin) et sa femme Michèle, Marie, Thierry et sa femme Jocelyne et Michel. Un couple de nouveaux : Robert et Odile,  ma fille Gaëlle et Arnaud, le conjoint de ma dernière qui était le plus jeune. Pour ma part, je restais le plus vieux.

Les premières étapes sont communes au Chemin des Cathares. Nous avons visité le château de Roquefixade et celui de Montségur. Sur celui-ci, nous avons eu la chance de tomber sur un guide expansif qui nous a fait vivre cet assaut  historique qui a duré 8 mois. La visite du musée a ensuite bien complété nos connaissances.

Bien que ce GR soit assez côté, nous avons rencontré très peu de personnes que ce soit en sens inverse ou dans le même sens que nous.

J'avais auparavant fait quelques bouts de GR, notamment sur la Vallée des Merveilles et le tour du Mont Blanc. C'est la 1ère fois que je faisais un GR entier. Mon ressenti est que je ne suis pas du tout fait pour ce type de GR, je m'ennuie très vite sur les grands chemins forestiers. Il me faut des vues, des torrents, de la faune, de la flore… ou bien attaquer un sommet ou un haut col. Par contre, nous avons eu un temps extraordinaire avec 3 gouttes d'orage. Un peu chaud, mais par chance, nous avons fini juste avant la grande canicule.

Les gîtes ont été en général à la hauteur. Mention spéciale aux 3 nuits espagnoles : auberge La Bruna à Bellver, hôtel El Reco de l'Avi à Baga et refuge Moli de Gosol.  En France, mention spéciale aux tentes du Silence du Midi à Comus  avec son patron flamand, aux gîtes du camping de Sorgeat et  à l'auberge du Nabre à  Mérens. Le soir du 4 juin, nous avons mangé au relai l'Art y est joie à Sorgeat avec des plats marocains et asiatiques. La cuisinière était vietnamienne et étant violoncelliste, elle nous a joué 2 morceaux que nous avons appréciés.

Rodhodendrons et genêts
Pour la flore, de grandes étendues de rhododendrons et de genêts. Pour la faune, des vautours fauves plusieurs fois, quelques marmottes ; Gaëlle et Arnaud ont aperçu un isard et gag, sur le retour dans le col de Puymorens, un troupeau dont un élément carrément au milieu de la route. Et bien sûr, des troupeaux de vaches (les Mérens) et de chevaux.

Le groupe était endurant. Les montées se faisaient sur un rythme de 400 m/h, ce qui est très correct. Thierry et Michel sont bien sûr capables de monter beaucoup plus vite ; pour eux, c'était de la balade. Il est maintenant assez loin le temps où je partais devant pour filmer, je me contente de rester au milieu du peloton en faisant en sorte d'écouter mon cœur. Pas de gros bobos, mais quelques frottements dans les godasses, un genou récalcitrant et des tiques nombreuses. La plus longue journée de marche : 9h.

Vous pouvez voir le film du Chemin des Bonshommes à cette adresse:

Yves.