Buenos dias,
Revenons à ce blocage. Nous avons donc fait demi-tour à 6h car il était trop tard pour attaquer le Tajumulco et que d'autre part, on ne savait pas combien de temps tout cela allait durer.
Mais tout le pays était bloqué et chaque village s'amusait à faire sa petite révolution. On a donc très vite été bloqués avec pierres sur la route et herses pour percer les pneus. Les jeunes rigolaient un peu de nous.
J'ai demandé à un policier qui passait par là combien de temps cela allait durer. Il m'a dit qu'à 18h ça devrait s'arrêter. Je lui ai demandé s'il y avait peu ou beaucoup de chance. Il m'a répondu: beaucoup.
Il y a eu des échanges entre notre guide et le responsable du groupe qui était arrivé. Celui-ci a fait un discours qu'il a filme et envoyé au journal. On a vraiment l'air de niais. Le mec disait en gros qu'ils n'avaient rien contre les touristes et que c'était anormal qu'on laisse ces vieux touristes passer une nuit dans un bus sans nourriture. On en a un peu rajouté en parlant par exemple du vieux de 76 ans qui avait des problèmes de coeur.
Ils ont donc ouvert le barrage et nous avons continué. Mais, un peu plus loin, autre barrage et mêmes échanges. A chaque fois, même cinéma. Donc 4 fois, la dernière on a eu droit à 2 discours explicatifs de leur revendication.
Nous nous sommes arrêtés dans une petite ville pour manger et avons appris que les blocages étaient arrêtés partout. Ouf.
Nous avons retrouvé notre hôtel pour une nuit réparatrice.
Il est minuit, j'arrête car demain, nous attaquons l'Acatenango qui est le but principal de notre voyage afin de voir dans la nuit prochaine le volcan Fuego qui crache. Donc pas de nouvelles demain.
Mais, j'ai des tas de choses autres à raconter car aujourd'hui a été plein d'aventures cocasses. Décidément, on ne nous épargne rien.
Sur la photo, confection des rouleaux de laine.
Hasta luego.
Yves.
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