lundi 20 juin 2022

Chemin des Bonshommes



Bonjour,

mercredi 1 juin 2022

Jour 1 : route Roquefixade.

jeudi 2 juin 2022

Jour 2 : Roquefixade - Montségur.

vendredi 3 juin 2022

Jour 3 : Montségur - Comus.

samedi 4 juin 2022

Jour 4 : Comus - Ax-les-Thermes.

dimanche 5 juin 2022

Jour 5 : Ax-les-Thermes - Mérens.

lundi 6 juin 2022

Jour 6 : Mérens - Porté-Puymorens.

mardi 7 juin 2022

Jour 7 : Porta - Coborriu de la Llosa - Bellver de Cerdanyá

mercredi 8 juin 2022

  Jour 8 :  Bellver - Bagà

jeudi 9 juin 2022

  Jour 9 : Bagà - « La Salle » - Gósol

vendredi 10 juin 2022

  Jour 10 : Gósol - l'Espà - Casanova de les Garrigues - Berga                                                 puis transfert Porta

samedi 11 juin 2022

  Jour 11 : retour

 

Nous avons donc fait le GR107 appelé Chemin des Bonshommes. C'était le chemin par lequel les Cathares s'enfuyaient vers l'Espagne. Il va plein sud de Foix à Berga en Espagne. J'avais volontairement sauté la 1ère étape FoixàRoquefixade  car elle a une grande partie sur route.

Château de Roquefixade
Château de Roquefixde
Les premières étapes sont tranquilles, mais la suite s'avère de bon niveau avec de grandes distances et des dénivelés qui dépassent 1000 m. Pour la 1ère fois, il y avait une voiture qui nous suivait et qui portait donc une grande partie de nos affaires. Le problème est qu'il fallait un chauffeur chaque jour. Nous nous sommes bien relayés et chacun a pris son tour. Autre avantage : nous avons plusieurs fois été transportés en début ou en fin d'étape sur des parties inintéressantes car goudronnées. La plupart du temps, le chauffeur allait à l'arrivée et prenait le chemin en sens inverse pour retrouver le groupe.

Nous étions 11 dont 2 qui n'ont fait que les 6 premières étapes. Il y avait des personnes bien habituées : Marcel (le plus capé de loin) et sa femme Michèle, Marie, Thierry et sa femme Jocelyne et Michel. Un couple de nouveaux : Robert et Odile,  ma fille Gaëlle et Arnaud, le conjoint de ma dernière qui était le plus jeune. Pour ma part, je restais le plus vieux.

Les premières étapes sont communes au Chemin des Cathares. Nous avons visité le château de Roquefixade et celui de Montségur. Sur celui-ci, nous avons eu la chance de tomber sur un guide expansif qui nous a fait vivre cet assaut  historique qui a duré 8 mois. La visite du musée a ensuite bien complété nos connaissances.

Bien que ce GR soit assez côté, nous avons rencontré très peu de personnes que ce soit en sens inverse ou dans le même sens que nous.

J'avais auparavant fait quelques bouts de GR, notamment sur la Vallée des Merveilles et le tour du Mont Blanc. C'est la 1ère fois que je faisais un GR entier. Mon ressenti est que je ne suis pas du tout fait pour ce type de GR, je m'ennuie très vite sur les grands chemins forestiers. Il me faut des vues, des torrents, de la faune, de la flore… ou bien attaquer un sommet ou un haut col. Par contre, nous avons eu un temps extraordinaire avec 3 gouttes d'orage. Un peu chaud, mais par chance, nous avons fini juste avant la grande canicule.

Les gîtes ont été en général à la hauteur. Mention spéciale aux 3 nuits espagnoles : auberge La Bruna à Bellver, hôtel El Reco de l'Avi à Baga et refuge Moli de Gosol.  En France, mention spéciale aux tentes du Silence du Midi à Comus  avec son patron flamand, aux gîtes du camping de Sorgeat et  à l'auberge du Nabre à  Mérens. Le soir du 4 juin, nous avons mangé au relai l'Art y est joie à Sorgeat avec des plats marocains et asiatiques. La cuisinière était vietnamienne et étant violoncelliste, elle nous a joué 2 morceaux que nous avons appréciés.

Rodhodendrons et genêts
Pour la flore, de grandes étendues de rhododendrons et de genêts. Pour la faune, des vautours fauves plusieurs fois, quelques marmottes ; Gaëlle et Arnaud ont aperçu un isard et gag, sur le retour dans le col de Puymorens, un troupeau dont un élément carrément au milieu de la route. Et bien sûr, des troupeaux de vaches (les Mérens) et de chevaux.

Le groupe était endurant. Les montées se faisaient sur un rythme de 400 m/h, ce qui est très correct. Thierry et Michel sont bien sûr capables de monter beaucoup plus vite ; pour eux, c'était de la balade. Il est maintenant assez loin le temps où je partais devant pour filmer, je me contente de rester au milieu du peloton en faisant en sorte d'écouter mon cœur. Pas de gros bobos, mais quelques frottements dans les godasses, un genou récalcitrant et des tiques nombreuses. La plus longue journée de marche : 9h.

Vous pouvez voir le film du Chemin des Bonshommes à cette adresse:

Yves.