Buenos dias,
Très bons matelas de 30cm, bons petits-déjeûners, mais quand il a fallu payer, la dame a été catastrophique. On a perdu presque une heure. Ce qui fait que l'on a démarré tard, ce qui n'était pas grave. A l' arrivée, c'est un peu l'usine car c'est très couru. C'est un grand chemin de cendres volcaniques très facile. Au début, on rencontre tous les gens qui descendent car beaucoup sont montés le samedi soir. On est surpris d'être traités d'animals. Je pose la question à une néerlandaise qui parle français. Elle me dit que les gens veulent dire que nous sommes des "bêtes", donc des costauds. Nous étions dans le brouillard qui formait des gouttes de pluie. Je me suis dit: on va rater la vue sur le Fuego.
Nous sommes arrivés vers 15h30 après être montés à un bon rythme.
Nous sommes dans une tente dont il a fallu casser le cadenas car ils n'avaient pas la clé. Nous avons mis nos sacs à viande dans les duvets rustiques qui servent à tout le monde. Il fait froid, nos gants et bonnets sont les bienvenus.
Et puis le vent chasse parfois les nuages et on découvre le Fuego, parfait cône. Pourquoi les volcans m'ont toujours attiré? Et on le voit cracher ses volutes noires toutes les 5 à 10 minutes. Il gronde parfois.
Je pars faire un tout petit tour assez compliqué dans la cendre volcanique. Au retour, la nuit est tombée et là, le spectacle rougeoyant commence. Quelle récompense. C'est un peu loin, on verra nos images plus tard.
On nous apporte des pâtes et un chocolat chauds. Nous mangeons sous la tente. Pour se coucher, nous sommes très serrés. Nous nous mettons tête-bêche avec les pieds qui arrivent au niveau du buste des vis à vis.
A 4h nous sommes réveillés pour faire le sommet, mais comme il y a un fort vent et du crachin, c'est annulé. La nuit a été correcte.
Hasta luego.
Yves.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire