mardi 10 septembre 2019

8 septembre: marché aux bestiaux Kashgar

Nihao,
Ce matin, le temps est couvert. Nous allons voir le fameux marché aux animaux de Kashgar. J'avais lu que l'on pouvait y parler 18 langues. Il a été déplacé en dehors de la ville.
Le marché est actif relativement tard, les bêtes arrivent par camion. Il y a peu de chevaux et d'ânes, mais des yaks, des chèvres, des vaches et surtout des moutons qui sont parqués ou alignés le long d'une corde. Je suis rentré dans le coin des taureaux. Bien qu'ils soient attachés, çà remue et je me méfie. L'un d'eux s'est détaché et ils ont eu du mal à l'attraper. Les rangs de moutons sont spectaculaires vus de derrière car leurs 2 boules de graisse au postérieur ressortent. Le marchandage est particulier: ils se tiennent par la main et l'on ne comprend pas les enchères. Quand l'accord est passé, les liasses de billets circulent. Il y a bien sûr tous les bouis-bouis pour manger avec les fours à brochettes et à momos.

Nous prenons ensuite le bus pour monter la Karakorum Highway, un nom qui est dans mon imaginaire depuis longtemps. C'est par là qu'est passé Marco Polo. Cette route va vers le Pakistan. Ils sont en train de la refaire. C'est un travail gigantesque; il y avait eu 400 ouvriers décédés lors de la construction précédente. Et il reste plus de 150 km à faire jusqu'au col, les plus durs.
J'ai oublié de dire que nous avons encore subi 2 contrôles sur la route.

Près d'un lac de barrage très venté, il y a plein de vendeurs de jade. Nous sommes dans une région de différentes mines.

Nous passons près du lac Karakul et nous installons dans un village tout neuf. Nous dormons dans des yourtes faites en ciment. C'est tout neuf; ils ont même prévu l'électricité et la douche, mais ce sera pour plus tard.
Nous mangeons dans une cabane en tôle. C'est du rustique et puis, ni cuillère, ni fourchette, que des baguettes et là, ce n'est pas la joie pour manger des spaghettis et des légumes en petits morceaux.

Et, le summum, nous sommes au pied du Mustagh-Ata, encore un nom ancré dans mon imaginaire. C'est le 7500 m le plus facile du monde, mais bon... De nos 3700 m, il paraît débonnaire!

A suivre.
Yves.

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