samedi 7 septembre 2019

7 septembre: Kashgar

Nihao,
Parfois il n'y a pas grand chose à dire, mais aujourd'hui, il y a de la matière.
Tout d'abord, le cours de la bière: même chinoise elle est bonne et peu chère; 1 € au restaurant.
Je me suis mis à un distributeur pour retirer de l'argent. Il y a heureusement le choix de la langue: anglais ou vermicelle. Je choisis bien sûr anglais. A partir de là, tout était en ... Chinois. Heureusement, le guide était là et pourtant le 1er distributeur n'a rien voulu savoir. Le 2ème, c'était bon.
Nous nous étions mis à l'heure locale hier soir et ce matin, j'ai mis tout le monde, y compris le guide, à l'heure de Pékin. Parce que c'est l'heure officielle inscrite partout et surtout parce que l'on se trouve ainsi avec 2 h d'avance sur le soleil comme en France. Ainsi, il m'est plus facile de dire que l'on va se lever à 8 h qu'autrement à 6 h qui a une influence négative car çà paraît tôt. Le poids des habitudes! La Chine n'a donc qu'un fuseau horaire alors que la Russie ou les États-Unis en ont 3 ou 4.
Ce matin, visite de la tombe de la concubine qui date du 15ème; style Samarcande avec des carreaux de faïence sur les façades.
Dans le lit de la concubine (6 mx2 m), il y avait le lit du bébé avec dedans les petits instruments de bois que l'on mettait aux zizis des bébés pour faire couler le pipi: une sorte de pipe pour les garçons et un tube percé pour les filles.
On a pu voir au passage un spectacle de danse.

Repas consistant avec 5 plats, dont des momos en fin; nous nous étions d'ailleurs levés de table croyant que c'était fini. La soupe était quand à elle en 4ème postion derrière les brochettes excellentes. Il y a un énorme plateau tournant au milieu. Il y avait un orchestre ouïgour et nous étions servis par des ouïgours très reconnaissables par rapport aux chinois. La salle était immense et classe.
Nous nous asseyons à table, pas de carte présentée. On découvre! Parfois c'est épicé.

Visite de l'immense bazar local avec ses quartiers. Pour les locaux avec peu de choses pour touristes. Les vendeurs sont du genre souriant.
Nous avons aperçu la vielle ville qui est toute rikiki. Elle est interdite aux touristes et va se délabrer très vite car faire en adobe. Beaucoup de spécialistes mondiaux dont des chinois ont crié au secours et peut-être sauveront-ils ce petit reste.
En attendant, ils ont construit une nouvelle "ancienne ville" avec de grandes avenues qui est pas mal réussie; quelques artisans sont présents, mais surtout des vendeurs pour touristes! J'ai tout de même été très heureux de trouver un cordonnier de rue pour changer mon système de fermeture éclair de banane qui ne marchait plus. Il m'a demandé 2 yuans, soit 25 centimes d'euros! Dérisoire, je lui en ai donné 5 car j'étais vraiment content; sinon, mon camescope aurait été à l'air.

Notre guide Nicolas ( nom qui lui a été donné par son prof de français) nous a demandé d'où l'on venait. Quand on lui a dit que Le Mans faisait 150000 habitants, il a dit que c'était un " petit village", ici les villes commencent à 2000000 d'habitants. Pour lui, Kashgar qui a 400000 habitants est aussi un village. Même la France est toute petite; elle fait la taille du district de Kashgar.

Encore une chose qui nous étonne: tous les scooters ainsi que la plupart des voitures sont électriques. C'est donc très silencieux et on est souvent surpris quand on voit un véhicule près de soi.

A chaque entrée d'hôtel, de restaurant, de musée... nous passons sous un portique et il y a là au moins 2 policiers armés et casqués. La surveillance est continuelle; et bien, vous n'allez pas me croire, au bout d'une journée, on n'y fait plus du tout attention!

Ce soir, nous mangeons dans une salle toute simple: voir la photo!

A suivre dans quelques jours car demain après-midi, nous partons vers le Mustagh-Ata en espérant une bonne météo car ils annoncent un temps bien moyen.
Yves.

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