lundi 25 septembre 2017

22 sept: train vers Malang

Bonjour,
Nous sommes à l'heure à la gare, mais Marcel qui accompagne les bagages est emmené à une mauvaise gare par le taxi et le chauffeur ne parle pas anglais. Heureusement, nous avions prévu large.
Train confortable avec distribution des repas dans les couloirs. Nous étions un peu inquiets avec nos 20 bagages, mais les casiers sont très larges.
Le volcan Agung à Bali que nous devions faire est en alerte niveau 3 (sur 4), donc interdit. Il était passé en niveau 2 il y a 5 jours. C'était le risque. Nous allons sans doute faire le Batur à la place, plus joli, mais beaucoup moins haut (1700 m au lieu de 3000 m). Sur le Merapi, nous avions vu des petits testeurs alimentés par des panneaux solaires. Il y a eu tellement d'éruptions graves qu'ils suivent l'activité de près.
Le train est parti pile à l'heure. Nous avons traversé des riziéres, des cultures de maïs, de canne à sucre... Peu d'animaux domestiques; quelques moutons tout de même. De gros villages avec leurs mosquées.
A l'arrivée à Malang, nous espérions que la petite agence que j'avais prise soit là à nous attendre. Personne! Au bout d'une demi-heure, nous faisons appel à un jeune qui appelle le numéro de l'agence et on apprend qu'ils arrivent. Nous partons en minibus bien chargé jusqu'à un village peu distant. Et là arrêt. Il fait nuit. On nous dit qu'on attend 2 4x4. Comme ils sont encore loin, on en profite pour manger. Une demi-heure, on charge les bagages sur les toits et on roule sur une route très étroite goudronnée, puis mauvaise.
A un moment, on est stoppés par un groupe qui nous dit qu'il faut continer en moto car la nouvelle route n'est pas finie. Palabres... Certains ne veulent pas monter en moto. On demande si l'on peut dormir dans le coin, mais c'est plein à cause du nouvel an musulman. On entend d'ailleurs la fête. Re-palabres... Le guide s'adresse au chef du village qui à la fin monte dans notre 4x4. On roule effectivement sur la nouvelle route, mais dans le village on oblique sur le centre du village. Le chef du village range les motos, mais à un certain moment on butte sur la foule entassée en pleine fête. La foule s'écarte, un homme se rebelle; le chef le repousse et on passe. Ouf! On aurait bien voulu voir cette fête, mais l'accueil n'aurait sans doute pas été terrible. Pas question de filmer non plus.
On est passés, c'est le principal et on dort dans un homestay. Je n'en ai pas encore parlé. Mais ici les lits simples sont très rares, donc on forme des couples de bonhommes. Çà fait plusieurs nuits par exemple que je dors avec Marcel.
Yves.

Champs de riz le long de notre voyage en train.

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