samedi 29 octobre 2016

28 octobre kurseong

Namaste,

Nous sommes donc arrivés dans une sorte de communauté villageoise qui jouxte l'énorme domaine de Makaibari. Il y a un responsable qui place les touristes dans les familles. Nous dormons et mangeons chez l'habitant. Les anciens ont 64 et 61 ans; la jeune femme a 33 ans (chrétienne, ce qui est rare ici) et son petit garçon 4 ans. Il y a 2 hommes assez jeunes dont l'un est le mari de la jeune dame.
Et le prix? 800 roupies la pension complète, soit 11 €!!

Ce matin, promenade dans les champs de thé bien pentus. Il fait plus chaud qu'à Darjeeling. Les femmes nettoient l'herbe; là aussi c'est bio, même les traitements à base d'ail. Les hommes étêtent les plants de thé à la faucille. Ainsi les meilleures pousses pourront être récoltées au printemps.
Nous avons ensuite visité les ateliers avec masque et filet sur la tête; on se serait cru à hôpital.
Puis, nous nous sommes mis autour d'une table avec le propriétaire, arrière petit-fils du fondateur. Il a déblatéré des choses sûrement intéressantes, mais on n'a rien compris. Ce Swaraj Kumur Banergee est un phénomène, une sorte de gentleman-farmer intarissable; déjà sa tenue de colonial surprend. C'est le précurseur du bio. Puis nous sommes passés à la dégustation: tablier, grand discours et enfin goûtage. Il faut aspirer le thé avec grand bruit, le faire tourner dans sa bouche et enfin le cracher sans oublier de rincer la cuillère. Un cérémonial presque plus important que nos dégustations de vin. J'avoue ne rien y connaître; en gros un thé clair a un goût moins fort qu'un thé foncé. Là aussi, les prix des meilleurs thés nous sidèrent; ainsi en 2003, le kg a été vendu 18000 roupies, soit 250 €.

Yves.

Champ de théiers. On s'aperçoit qu'il y a des cépages comme pour la vigne. Les plus connus viennent de Chine et de l'Annam.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire