vendredi 26 septembre 2025

26 septembre: Les rescapés prennent l'hélico

 

Bonjour,

Ce matin, il fait bien froid. Tout est gelé.
Nuages dans la vallée ce matin
Nous commençons par un sentier classique qui mène au lac Batcrabère, puis très vite ce sont des gros blocs sur lesquels on avance au pif. Il faut savoir que des 2 côtés de la frontière, il n'y a aucune balise ou marque de peinture. Ensuite, la brèche des Ciseaux qui est une sorte de cheminée; pas commode, c'est du 2 d'escalade, Mais comme il reste de la neige gelée, c'est assez difficile. Michéle et Marcel s'en tirent bien. Derrière le col, une descente très raide. Vu l'état des lieux, je décide de longer la frontière pour retrouver un autre col (la passe de la Barane) pour retrouver la France. Il y a tout en bas un sentier qui va vers 2 lacs espagnols, mais comme on aperçoit des petits cairns, je me dis qu'on va les suivre pour aller à l'autre col. Manque de chance, on voit bien ce nouveau col à 500 m, mais entre nous et lui, il y a un précipice.
On se décide donc à redescendre vers les lacs espagnols et l'on s'aperçoit que l'on est trop bas. Il n'y a pas de sentier indiqué sur la carte, mais j'ai récupéré une trace GPS sur internet. On remonte donc péniblement jusqu'à cette trace en la suivant avec mon téléphone, on retrouve quelques petits cairns, puis on se retrouve dans des barres rocheuses. Il faut savoir que la trace GPS est approximative à une dizaine de mètres, mais dans des barres rocheuses, on ne sait pas si on doit être en haut, au milieu ou en bas. On avait eu le même problème dans les Dolomites de Cortina: on savait que l'on était bons verticalement, mais pas s'il fallait marcher en haut, au milieu ou en bas de la falaise.
Isards
Toujours est-il que l'on est fatigués et que le soir approche. Si bien que nous bénéficions d'un trajet d'hélicoptère qu'ils accordent aux blessés, aux enfants et aux vieux. La honte ou bien la raison, au choix du lecteur. 

Moi qui n'était jamais tombé auparavant, je m'était retourné pour voir une marmotte en descendant le Grand Paradis en 2023. Je dis pourtant à tout le monde que l'on observe à l'arrêt. Comme j'avais gardé mon casque, je n'avais rien eu.
Juste avant que je monte dans l'hélico
Je suis de nouveau tombé hier, mais là, je n'avais pas le casque et j'ai donc un petit gnon sur le front. Cette fois-ci, c'est ma chaussure qui a glissé. Avec Marcel, nous avons de beaux bâtons neufs, mais des chaussures dont les semelles glissent un peu: bonnes pour la Sarthe!

En conclusion, il faut donc que je me remette en cause. Vu mon âge, je ne ferai plus que du balisé et en plus, il faudra que je prévoie des dénivelés moindres. 

Avec tout ça, nous avons grimpé plus de 1000 m avec seulement 480 de descente, le reste ayant été fait par l'hélico.

A suivre
Yves.





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