samedi 26 novembre 2011

Banos

Buenas dias,
Nous sommes donc a Banos, la ville des bains. Le volcan Tunguruha nous domine. Il n est pas tres actif en ce moment et nous n irons pas le voir de plus pres ce soir pour voir les lueurs rouges. Mais a chaque eruption la ville est evacuee  et ca arrive souvent.
Nous sommes dans un hotel tres calme tenu par un escaladeur. Nous avons dormi profondement, surtout que nous sommes sur le plancher des vaches, enfin a 2000m quand meme.
Ce matin, nous avons pris le minibus pour faire un bout de route des cascades vers Puyo. Nous avons survole la 1ere dans une nacelle un peu rustique. La 2eme, le chaudron du diable est tres impressionnante et bruyante.
Cet apres-midi, nous sommes alles nous baigner dans la source d eau chaude de 50 degres. C est assez difficile de rentrer pour certains. Pour moi, pas de probleme. Et ensuite, on se met sous la cascade d eau froide. Ca reveille.
Ce soir, Marie qui adore les petites betes ne va pas manger avec nous, car nous allons manger des couilles. "Couille" est la prononciation du mot cuy qui veut dire cochon d inde. Ces cuys sont grilles tout entiers sur la rue. Je me souviens d en avoir mange chez mes parents.

Demain, retour aux choses serieuses. Nous partons vers le Chimborazo. Depose a 4800m, montee avec le sac charge au refuge a plus de 5000m, nuit blanche et lever a 11h du soir; du classique qui m assomme completement. Comme on a loupe le Cotopaxi, notre corps ne connait pas plus de 5100m. Je ne suis pas optimiste. La meteo a ete bonne aujourd"hui, mais ils annoncent du mauvais temps pour 2 jours. Quelle deveine. Et c est le souffle qui va peut-etre manquer. Marcel, Marie et Roselyne vont monter avec nous au refuge et redescendre immediatement. Nous allons donc faire un essai a 5. Ceux qui ont depasse 5000m savent que l air et donc l oxygene sont divises par 2. Pourquoi ai-je donc des poumons si petits? Mes copains de la gym, vous savez que je ne suis pas trop pourri, mais la, j ai l impression d avoir 80 ans. A chaque pas pourtant tres court, il faut souffler comme un boeuf.

Hasta luego.

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