vendredi 26 octobre 2018

26 octobre dernières heures au Népal


Namaste,

Hier et ce matin, nous nous sommes laissés tenter par les derniers achats. On marchande plus ou moins longtemps, on propose un prix, on s'en va et si le vendeur ne court pas après nous, c'est que nous sommes trop bas. Il faut dire que leur premier prix est bien haut en général. Thierry est imbattable à ce jeu.
Hier matin, nous sommes allés emporter médicaments, chaussures, jouets, habits... à l'association APC. Le directeur n'étant pas arrivé, nous n'avons pas attendu. Il y avait peu d'enfants dans la cour, la plupart étant à l'école. Un jeune de la 1ère génération a un peu parlé avec nous.

Un peu de nostalgie pour moi avant de repartir; je sens bien que je ne reviendrai pas dans ce pays aux montagnes si fantastiques et aux habitants si accueillants.
Depuis 2006, ce pays est passé à 28.000.000 d'habitants, les prix ont été multipliés par 3, le quartier de Thamel a vu ses commerçants envahir les quartiers périphériques, les tricycles ont été remplacés par les motos. Ces tricycles servent en majorité à promener les touristes alors qu'en 2006, c'était le mode de transport principal.

Quant aux traces du tremblement de terres de 2015, elles sont très visibles à Durbar Square car il y a une forte volonté de reconstruire à l'identique les monuments anciens. Par contre, partout ailleurs, on a reconstruit très vite et si le bâtiment penche, on a étayé avec des poutres et on a l'impression que ces poutres sont là pour longtemps.

Roseline et Thierry restent jusqu'au 16 novembre et vont sans doute aller voir le pays Tamang que nous avions fait en 2013.

A suivre.
Yves

mercredi 24 octobre 2018

24 octobre Kathmandou

Namaste,

Hier la journée a été consacrée à la flânerie dans les rues marchandes de Thamel.
Aujourd'hui, Guy a visité Pashupatinath, lieu des crémations; il a enchaîné par Patan. Pour ma part, j'ai fait ce matin le quartier très commerçant au sud de Thamel. Rien à voir avec les zones a touristes.
Roseline et Thierry sont rentrés de Pokhara et sont venus avec nous manger un Dal Bhat chez Chauhan. Il habite dans une maison qu'il a fait construire avec 3 de ses frères. Ses parents chez qui nous étions allés en 2009 sont toujours vivants.
Étonnamment, bien que toute sa famille a émigré vers Kathmandou, il envisage de retourner vivre dans la maison de ses parents.
Le reverrons-nous? Sans doute pas au Népal pour moi, mais peut-être un jour en France?

Le voici à gauche. Il n'a pas changé.

A suivre.
Yves.

lundi 22 octobre 2018

22 octobre retour Kathmandou

Namaste,

J'avais réservé un taxi hier pour aller à la gare routière. Le chauffeur m'avait précisé qu'il mettrait nos 3 gros sacs sur la galerie. Ce matin arrive un taxi sans galerie, donc impossible de rentrer tout. Je suis donc parti avec les 3 gros sacs et le taxi est retourné prendre Guy et Marcel. Heureusement que nous avions vu large et qu'il n'y avait que 2 km.
La gare routière est surchargée avec tous les bus touristiques qui partent presque en même temps.
Cela fait 6h que nous sommes partis. 2ème arrêt Dal Bhat. Ce sont des sortes de routiers où chacun s'empiffre rapidement. On fait au maximum 20km/h de moyenne car nous approchons de Kathmandou. Il y en a un qui donne à boire à ses poules dans le bus. Je rappelle que c'est un bus touristique. Dans les bus locaux, il y a de tout; nous avions une chèvre dans la montagne!
2h30 plus tard, c'est le bouchon dans un col. Arrêt complet. Et nous découvrons la cause: un bus renversé, mais pas tombé dans le vide. Comment voyager au Népal: avec l'avion, mais toutes les compagnies sont en liste noire ou bien en voiture, c'est excessivement long et aussi un peu dangereux. La 1ère fois que je suis venu au Népal, je serrais les fesses quand ils doublaient, mais maintenant je suis habitué; c'est simple, si l'on va un peu plus vite que celui qui précède, on double sauf si celui qui vient en face est plus gros; s'il est moins gros, et bien il freine! Pas compliqué!
Au fait, on est arrivés à 19h, soit 11h de bus. Ouf, çà fait 7 jours que l'on navigue depuis Juphal avec tout de même 2 jours de pause.

A suivre.
Yves.

21 octobre 3 hommes dans un bateau

Namaste,

Dispersion ce matin: Marcel part vers la vieille ville et le reste loué une barque; ce qui fait bien 3 hommes dans un bateau! Il y avait bien Roseline en plus. Nous n'étions pas seuls, mais comme il n'y a pas de bateaux à moteur. C'était bien tranquille. Et par chance on a vu les Annapurnas, pas très bien, mais être à Pokhara sans voir les montagnes , ç´aurait été une déception. Nous avons traversé le lac et vu des singes et une sorte de martin-pêcheur bleu. Puis nous avons fait le tour de l'île qui comporte un temple hindou.
Au retour, repas très népalais: poulet frites pour Guy, pizza pour Roseline et Thierry et momos quand même pour moi.
Je suis allé ensuite à la chasse aux billets pour Kathmandou et là, tout était plein à cause des retours de la fête. Gros coup de bol, il y a eu une défection et nous partons demain à 8h.
Je suis allé ensuite dans la vieille ville hors des hordes de touristes.
Ce soir, il y a de l'orage et je me suis fais tremper en rentrant.

Le lac et les hautes montagnes au fond.

A suivre.
Yves.

20 octobre Pokhara, le choc

Namaste,

Nous avons quitté ce matin cette sympathique famille chez qui nous avons passé 2 nuits. Il y avait les parents, les fils de 29 et 28 ans et la fille de 21 ans. Ils ont été aux petits soins pour nous. Ils élevaient des lapins sur leur terrase supérieure.

Nous avons repris les transferts pour nous rendre à Pokhara dans un bus touristique, c'est-à-dire que presque tout le monde était assis. Sinon, dans les bus locaux, on entasse.
Le 1er bus dans la montagne avançait à la moyenne de 15km/h avec le terrain infect et les milliers de vaches, de chiens et surtout de chèvres à éviter. La voiture que nous avons prise à Nepalgunj faisait une moyenne de 45lm/h; il faut dire qu'il y avait des lignes droites, rares ici.
Aujourd'hui, nous avons mis 6h pour faire 120km. Là, c'était plutôt les motos, les piétons, les voitures et les bus qu'il fallait éviter et de plus la route était montagneuse.
A l'arrivèe, nous avons pris 2 taxis qui ne connaissaient pas l'hôtel que nous avions réservé. Quand le chauffeur du 1er taxi a trouvé, il a foncé et nous qui étions dans le 2ème taxi, nous voilà perdus; par chance, j'avais repéré le quartier la veille sur internet et l'on est tombé sur notre hôtel par hasard. Nous commencions à être affamés. Avec Guy, nous avons pris une soupe de nouilles et comme un imbécile, j'ai oublié de dire ´no spacy ´ la gaffe! Presque immangeable! Une bakery nous a permis de prendre des douceurs.
Pourquoi le titre ´le choc ´? Depuis le départ du trek, nous n'avons vu que quelques rares occidentaux et là, c'est la foule. En parallèle, il y a des milliers de magasins, de restaurants, d'hôtels sur certainement 5 km le long du lac.

Coucher de soleil sur le lac de Pokhara.

A suivre.
Yves.

dimanche 21 octobre 2018

19 octobre pause

Namaste,

Nuit douce. Il a même fallu que je réveille Marcel pour le petit-déjeûner.
Le fond de la vallée est dans le brouillard dans la matinée, c'est pourquoi elle est surnommée: le lac blanc.
Petite ballade sur les hauteurs pour apercevoir au loin le Daulaghari, les Annapurnas et même le Manaslu.

C'est le dernier jour de la fëte de Dashain et les gens font la fête en famille. Tout est fermé. Pas un seul restaurant d'ouvert. Nos hôtes ayant eu un décès dans leur famille cette année ne font pas la fête. La jeune fille nous a fait un bol de nouilles chinoises.

La ville de Tansen rappelle Darjeeling par sa situation sur une pente raide. Nous n'avons pas si pourquoi les maisons sont si importantes. De quoi tirent-ils leurs richesses?
Nous avons fait une petite visite de temples.
Celui-ci est très sculpté. Il a aussi des scènes érotiques autour. Ceci pour que tout ce qui n'est pas spirituel ne pénètre pas à l'interieur.
Demain, reprise des transferts; nous prenons le bus pour Pokhara.

A suivre.
Yves.

18 octobre On roule toujours

Namaste,

Nepalgunj étant loin à l'ouest, il faut revenir vers Kathmandou. Guy et moi allons à la gare routière en tuc-tuc pour voir ce qui permet de nous avancer. Ce sont plustôt des bus de nuit et demain, c'est la fête de Dashain, il n'y aura que quelques bus. Nous décidons de continuer en voiture, plus cher, mais plus tranquille. Départ à 13h et arrivée à 19h dans un gros village. Nous nous installons chez l'habitant: une famille avec père, mère, garçon et fille d'environ 20 ans. Ils nous accueillent avec le sourire dans leur maison douillette. Nous sommes dans une région très peuplée. Les maisons sont hautes et se touchent.

A suivre.
Yves.

17 octobre On roule

Namaste,

Nuit très très rustique. Le lit est une planche avec une couverture dessus et le sol est en terre. La lumière ne marche pas. Pas de salle de bains et surtout pas de WC. On fait donc sur le terrain derrière en évitant les précédents.
On se lève tôt pour un petit-déjeuner rustique, puis marche à pied pour traverser le torrent sur un pont pièton suspendu. 4x4 sur terrain chaotique pendant 2h, puis traversée du torrent, puis bus de ligne sur chemin défoncé. 10 h à se faire secouer avec tout de même un peu de goudron sur la fin. Arrivée dans la nuit à Nepalgung au même hôtel qu'à l'aller, grand hôtel tout neuf non entretenu. Douche bienvenue car la dernière datait du même hôtel. Le gag: les serviettes qui nous essuyaient avaient des tàches noires après la douche. Et pourtant, on a insisté sur le lavage.
Il faut dire que l'on en a bouffé de la poussière. Le pire c'est mon sac de trek; il est percé au moins 6 fois grâce aux mules qui l'ont frotté sur les rochers, il est décousu sur 5cm et sa couleur a changé du rouge au gris-beige. Marcel a lavé le sien avec son gant de toilette!

Notre bus tout-terrain.

A suivre.
Yves.

samedi 20 octobre 2018

16 octobre Retour en aventure

Namaste,

Jocelyne et Thierry nous quittent ce matin. J'avais prévu 2 jours de rab, mais nous sommes dans les temps. Kata a réussi à leur changer leurs billets d'avion pour rentrer sur Kathmandou qu'ils vont pouvoir visiter. Il est dit sur internet que des gens sont parfois bloqués 4 jours à Juphal et eux réussissent à avancer de 2 jours! Le bol.
Le reste de la troupe prend un 4x4 de Juphal à Tripirakot. Et là on marche sur la future route faite par l'armée sur des cailloux coupants. Nous croisons de multiples convois de mules qui remontent des denrées.
Après le passage d'un pont suspendu, nous reprenons un 4x4 qui nous emmène vers un village paumé. Les habitants ne voient pratiquement de touristes. C'est le Népal profond. Notre 4x4 prévu pour 4 personnes (en plus du chauffeur) fini à 22 personnes. Nous finissons épuisés à plus de 20h car la route est une piste complètement défoncée et très caillouteuse. Nos hanches souffrent
Le lodge est super rustique. Le dernier ménage date de l'année dernière On mange un Dal Bhat comme tout bon népalais.

A suivre.
Yves.

15 octobre Fin du trek

Namaste,

Étape de descente avec tout de même 710m de montée; toujours ce plat népalais! Nous sortons du parc de Shey-Phoksundo. Puis croisons notre chemin de départ. Nous faisons donc une demi-étape à l'envers du départ de l'aéroport de Juphal et croisons de nouveau des habitants et de nombreuses cultures. A 4000m, il n'y avait que de l'orge, des patates et des choux.
Soirée de fin de trek avec un gâteau confectionné par notre cuisinier et partagé par toute l'équipe: nous 7, le guide et son adjoint, les 3 porteurs, les 2 muletiers et bien sûr le cuisinier. Les 8 mules n'ont pas eu le droit d'y goûter.
Soirée un peu triste contrairement à mes treks précédents. Et dernière nuit en tente.

Le bilan sera à faire plus tard, mais on peut dire que nous avons eu de la chance: pas de tourista ni de bronchite, réussite des 2 cols ce qui n'était pas gagné, temps superbe.
Et puis sur environ 300.000 pas, il y en avait sans doute 10.000 qui ne pardonnaient pas; et bien, pas une seule chute, chute qui aurait été sans doute mortelle, vu le vide au bord du torrent.

A suivre.
Yves.

14 octobre Chhepka

Namaste,

Toujours glacé ce matin. Les nuits deviennent meilleures.
Étape de descente, oui si l'on veut... Plutôt une étape de plat népalais. Nous retrouvons un peu de population avec des trekkeurs qui montent vers Pohksundo. Belle cascade au début.

Pour la pause repas du midi, nous retrouvons des chaises. Nous n'en avions pas eu depuis 12 jours. Çà fait du bien de manger autrement qu'assis par terre avec le ventre compressé. Les plus jeunes ont charrié les plus vieux en leur parlant de maison de retraite.
Le cuistot et les porteurs foncent donc devant nous pour nous servir un repas chaud très convenable avec un mélange de légumes. Quelques rares petits bouts de viande depuis le début du trek; mais des œufs assez souvent.

A suivre.
Yves.

vendredi 19 octobre 2018

13 octobre: le film "Himalaya, l'enfance d'un chef", ce n'est pas du chiqué!




 
On aperçoit le chemin.
Namaste,

Ce matin, nous avons donc pris la route du sel qui conduit en Chine via le Haut Dolpo. Cette route longe d'abord le lac Phoksundo pendant 2 jours.
Dès les premiers pas, on a été dans le bain car le chemin est très étroit et domine le lac. Quand il n'y a rien pour passer, ils ont mis des pierres sur lesquelles ils ont calé des rondins et sur ces rondins, ils ont mis des pierres relativement plates. Pour nous çà va, mais quand ce sont des yaks chargés, tout cela bouge. C'est pourquoi la séquence du yak qui tombe dans le lac est très réaliste.
Le chemin est en plus très raide. Jocelyne et Thierry ont fait le petit plus que pour la 1ère fois je n'ai pas fait et sont donc allés voir le cap suivant du lac.
Nous avons rencontré sur ce chemin une caravane de dzos et 2 de mules. Il faut se coller au rocher pour qu'elles passent. Dans un lieu plus plat, les habitants regroupent les yaks pour les faire descendre pour l'hiver, mais on en a vu quelques-uns qui s'échappaient en nageant dans le lac.
Normalement, nous n'avions pas le permis pour le Haut Dolpo (très cher), mais nous avons eu la permission de longer ce lac merveilleux sur une petite portion.

En début d'aprés-midi, séquence lavage des corps et des habits dans le lac pas bien chaud.

A suivre.
Yves.

12 octobre Phoksundo



Namaste,

La nuit a été bonne pour tous après ces 2 journées difficiles. C'était bien gelé ce matin et la neige d'hier soir avait plâtré les pentes.
Départ tranquille sous un beau soleil. La vallée s'est élargie et nous avons bénéficié de paysages splendides; les sentiers très aériens nous ont rappelé que nous étions encore à presque 4000m.
En fin de matinée, nous avons aperçu un tout petit bout de ce fameux lac Phoksundo et nous avons retrouvé de la civilisation. Beaucoup de monde coupait l'orge à la faucille dans les champs.
Devant nous est apparu le magnifique village de Phoksundo aussi appelé Ringmo avec ses maisons aux ouvertures travaillées. Et naturellement le fameux lac dans toute sa splendeur turquoise. On campe légèrement au-dessus et on aperçoit le fameux chemin qui le longe, le chemin de la route du sel. Les curieux pourront voir sur internet quelques extraits du film "Himalaya l'enfance d'un chef" où l'on peut voir la fameuse séquence du yak qui tombe dans ce lac.
Nous avons visité une gompa de cette fameuse religion Bön antérieure au bouddhisme. Il n'y avait là qu'un seul moine. Les bâtiments tombent en ruine. J'ai été déçu car pour nous européens, rien ne différencie cette religion du bouddhisme.

A suivre.
Yves.

11 octobre Baga La


Namaste,

Après la dure journée d'hier, ce n'était pas fini. La situation était inconfortable: coincés entre 2 cols à 5340m et 5140m. Il suffisait d'une bonne averse de neige et il fallait rester là avec notre reste de nourriture. Heureusement pour nous, le temps a été magnifique ce qui ne semble pas être le cas ce soir car les nuages sont là.
Après une nuit meilleure que la précédente et un lever à 6h, nous attaquons donc cette 2ème montée. il fait très froid, l'eau est gelée dans les gourdes; j'ai mis du multi-couches avec 2 paires de chaussettes et un collant. Les autres sont moins frileux. C'est surtout aux mains que nous avons froid; nous utilisons quelques chaufferettes. Nous sommes emmenés par Marcel qui règle le pas des troupes suivi par Roseline avec comme d'habitude interdiction aux autres de doubler. Comme cela tout le monde arrive ensemble au sommet. Un pas bien lent qui me convient. A 100m du col, je laisse un peu de liberté et Thierry C. nous démontre qu'il est fait pour les 6000m.
Au col, il fait froid et après les photos habituelles, nous entamons la longue descente avec toujours un vent frais.
Cela fait 3 jours que nous sommes seuls dans ces montagnes sauvages.
Le cuistot nous sert une soupe très appréciée dans la descente.
Nos pantalons sont devenus gris avec la poussière et cela fait au moins 4 jours que je ne me suis pas lavé, mais peu importe car il n'y a plus de bactéries au-dessus de 4000m.
Et comment vont les troupes? Pas trop mal, quelques rhumes, diarrhées et maux de tête dus à l'altitude, mais rien de grave.

Photo des 3 vieux habitués: Marcel, moi et Guy pour lesquels c'est sans doute le dernier 5000m.
Ce soir, nous avons eu un peu de neige suivie d'un peu de pluie. En mangeant ce soir, le guide confirmait que nous aurions pu avoir 1m de neige entre les 2 cols. Ouf pour nous!
A suivre.
Yves.

jeudi 18 octobre 2018

10 octobre Numa La oh là là

Namaste,

C'était donc l'attaque ce matin de ce fameux col. Lever à 5h, traversée du torrent sur des pierres gelées et montée progressive. Que c'est dur, on ne voyait pas la fin, surtout qu'ils annonçaient 5250m et qu'en fait c'était pratiquement 100m de plus. Et vent de face! Tout le monde était épuisé. A l'abri un tas de pierre, scéance souvenirs. Magnifique vue sur le Daulaghiri et les Annapurnas.

On a eu droit à une soupe dans la descente.
Arrivés au torrent, on croyait être arrivés, mais il y avait encore une bonne heure qui nous a achevés.

A suivre.
Yves.

09 octobre Camp du Namu La


 
Le village de Dho vu d'en haut.
Namaste,

2ème nuit à Dho pour nous acclimater. Pas de maux de tête, de petits rhumes tout de même; on prend des chauds et froids incessants.
Petite étape aujourd'hui avec une arrivée à 4440m. Nous avons traversé de minuscules villages et vu pas mal de stupas. mais maintenant il n'y a plus rien.
Le sol est en pente; comme je dors avec Marcel, nous choisissons le meilleur emplacement (on n'est pas encore amoureux et on n'a pas envie de glisser l'un sur l'autre). Guy qui est seul prend le moins bon et les 2 couples prennent le reste.
Nous avons fait le petit plus habituel d'à peine 200m pour essayer de passer une meilleure nuit.
Demain lever à 5h pour attaquer cette grosse étape. Nous espérons passer, mais on sait que ce sera très difficile. Un atout important, il fait très beau.

A suivre.
Yves.

08 octobre repos à Dho

Namaste,

Nuit difficile pour moi. Mais bien reposé quand même.
Ce matin, visite d'une gompa; malheureusement, les moines sont partis à Kathmandou. Puis visite d'une école située entre les 2 villages. Une ONG française a aidé à sa construction. Les enseignants sont payés plus qu'à Kathmandou pour les encourager à rester. Ils repartent le week-end parfois, mais je ne sais pas comment ils font car avec l'avion il faut 5 jours et 8 sans. Je pense plutôt qu'ils ne rentrent qu'aux vacances. Il y avait le wifi, mais le débit doit être très lent car je n'ai même pas réussi à lire mes mails.
Notre groupe se faut une montée de 200 m pour se faire des globules rouges. Certains ont pu voir quelques barhals (sortes de chèvres sauvages). Demain nous devons dormir dans le froid à 4440 m, mais le jour suivant vient trop vite avec son passage à 5320m.
Ce sont les dernières cultures: orge, choux et pommes de terre; on en a arraché quelques-unes. Quelques-uns se sont essayé au fléau sans succès car la partie mobile doit faire un tour complet en l'air. Plus facile a été le passage de la mini-gerbe dans une rangée de clous verticaux.

Montée au monastère.

A suivre.
Yves.

mercredi 17 octobre 2018

07 octobre Dho Tarap

Namaste,

Nuit bien froide, mais temps clair. Les sommets étaient plâtrés de la petite averse de la veille.
Nous entamons une étape très longue. Je suis étonné par le nombre d'éboulis et d'éboulements que nous avons à traverser; c'est toujours compliqué de les traverser car le moindre faux pas nous ferait tomber dans le torrent situé parfois à quelques mètres, mais aussi parfois à plusieurs centaines de mètres.
Nous avons même eu un pont écroulé que nous avons du escalader en nous accrochant aux planches restantes. Il y avait un pas qui était trop grand pour Roseline, mais avec un peu d'aide, c'est passé. Tout de même étonnant sur un circuit de trek, circuit tout de même assez peu fréquenté car à part nous, il n'y a qu'un couple de suisses que l'on voit souvent.
Nous avons marché 8 h et sommes arrivés fatigués et un peu frigorifiés par le vent qui heureusement nous poussait. Nous dormons donc à Dho situé à 4000 m d'altitude; c'est un gros village typique avec plusieurs gompas (monastères).
Thierry M. s'est amusé à enfiler sur un bâton les canettes de boisson non écrasées; çà faisait un joli décor; je crois qu'ils vont l'embaucher car il y a du boulot ici.

A suivre.
Yves.

06 octobre Plat Népalais

Nos tentes.


 
Chemin classique à flanc de montagne.
Namaste,

Nuit longue car il fait froid bien que nous soyons à 3100 m.
Nous avons donc entamé hier après-midi la vallée très encaissée de la Tarap qui va nous mener à Dho, village où subsiste la religion Bön (prononcer bonne) religion sur laquelle s'est basé Bouddha. Il ne reste que 2 ou 3 monastères Bön.



A suivre.
Yves.

05 octobre la Tarap

Namaste,
Nuit correcte; on a eu peur que les mules restent autour de nous avec leurs cloches, mais ils les ont chassées.
Descente pour commencer, puis attaque d'une montée sérieuse. Ils ont taillé un chemin dans la roche bien raide avec encore une fois beaucoup d'éboulis. On se demande comment les mules peuvent passer avec leur chargement. Contrairement à ce que je pensais, les mules portent nos sacs et les porteurs portent du matériel de cuisine et de la nourriture.

Notre guide Khata parle français correctement. J'en entends qui dit :"c'est la cata"! Ses chaussures me font peur, elles sont toutes les 2 décollées. Il a un adjoint Lakpa. On mange bien; le cuisinier ne s'embête pas avec la confection des chapatis, des pains népalais ou tibétains, choses qu'il faut cuire une par une à chaque repas, il nous met du pain carré à la française.
J'ai toujours été le morphale du groupe, mais là... Souvent, nous partageons les restes avec Thierry C. et Thierry M. Mais Thierry M. mange un peu plus que moi. Quant au maigrichon de Thierry C. qui pèse autant que moi, c'est-à-dire un petit 60 kg, là, c'est du morphale en chef; pas étonnant qu'il est plein d'énergie. Je ne sais pas s'il voit que çà grimpe parfois.

Troupeau d'au moins 150 chèvres rencontré sur le sentier.

A suivre.
Yves.

04 octobre Route ou chemin....


Namaste,

Nuit très difficile à cause d'un groupe d'étudiants en médecine qui fêtaient un anniversaire et des chiens qui ont vengé ceux de Kathmandou qui avaient été calmes.
Randonnée le long du torrent qui coule à flots. Ils ont préparé une route, mais il y a ou bien des éboulis, ou bien plus de chemin car celui-ci a été emporté par le torrent.
Il y a de nombreux villages perchés. Comme d'habitude tout le monde dit Namaste. Les enfants sont parfois collants avec leurs demandes de bonbons, de crayons ou de roupies. Ils ont été pollués par des occidentaux qui ont commencé à distribuer. Ce soir, nous dormons dans la cour de l'école de Tarakot et nous allons laisser quelques crayons à l'instituteur qui saura les distribuer.
Nous avons vu plusieurs femmes qui récoltent le millet; elles ne ramassent que l'épi et la paille sera coupée plus tard.


A suivre.
Yves.

03 octobre Dunaï


Namaste,

Lever à 4 h 30 pour prendre le petit avion de bonne heure. Aperçu le Daulaghiri, mais la vue n'était pas très belle avec le soleil levant et les nuages qui arrivaient. Ceux qui étaient à gauche ont eu de meilleures vues. Atterrissage sur une piste très courte qui est goudronnée depuis 1 an. Avant, c'était très compliqué notamment en période de mousson. L'avion s'est aussitôt rempli et a décollé. Il faut savoir que les agences ont en général refusé à la suite de 2 accidents successifs de proposer ces avions internes; toutes ces compagnies sont en liste noire.

Nous avons commencé à randonner pour aller à Dunaï, village qui est la capitale du Dolpo.
Et surprise, je croise Paulo Grobel qui revient d'une expédition sur un 6000 m inexploré jusque là. C'est un guide de haute montagne spécialiste du Dolpo dont je suis les aventures depuis longtemps car il est prolixe en commentaires. Et justement Thierry Métais m'avait montré il y a 3 jours une revue de trek dans laquelle il y avait une page consacrée à ce personnage haut en couleurs. Pour ceux que çà intéresse, tapez son nom sur internet et vous en saurez plus. Paulo est le 2ème à partir de la gauche.

Arrivée pour le repas de midi à Dunaï, village tout en longueur le long de la rivière. Beaucoup de futurs lodges en construction; ils anticipent l'arrivée de la route.

A l'accueil, affichage du wifi libre. Je demande le mot de passe et j'apprends qu'il n'y a pas de courant et que çà durera 1 mois. Nous apprendrons  plus tard qu'il y a eu un gros éboulement. Donc pas de lumière, de frigo et surtout pour moi, pas de possibilité de recharger les batteries de mon camescope.

A suivre.
Yves.

mardi 2 octobre 2018

02 octobre Nepalgunj

 Les avions rapetissent!! 30 places pour celui-ci.

Nous sommes dans un hôtel tout neuf, mais apparemment les normes ne sont pas les nôtres: les fils électriques sont dans la douche.

Namaste,

Bonne nuit pour tous; les chiens n'ont pas aboyé, bizarre! Çà nous change des séjours précédents.
Matinée libre. Contrairement à ce que j'avais dit hier à propos du tremblement de terre, le quartier de Durbar Square (centre historique) a beaucoup souffert. Il y a notamment 3 grands temples à pagodes qui sont complètement détruits.

En attendant l'avion, je consulte un peu le Lonely Planet et je lis que partir en avion un mardi est un mauvais présage pour les népalais. S'il faut que j'étudie tous les présages avant de partir, je n'en sortirai jamais!

Il y avait des gros nuages sur les montagnes si bien que nous n'avons pas pu voir grand chose; pourtant nous avons longé notamment le Manaslu, les Annapurnas et les Daulaghiris. Comme nous repartons demain matin vers le Dolpo, nous espérons cette fois voir les montagnes.
Nous sommes donc à Nepalgunj, grosse ville frontière avec l'Inde. Comme nous sommes arrivés de nuit, il ne fait pas trop chaud. Nous sommes très bas et avons donc beurré pour éloigner les moustiques.

A suivre.
Yves.


lundi 1 octobre 2018

Kathmandou


Namaste,

Bien arrivés sans problème. Un A380 plein pour aller à Dubaï. Sommeil léger entre un repas du soir à minuit et un petit-déjeûner 3 heures plus tard. Changement de terminal en bus climatisé en très froid alors que dehors il faisait une chaleur écrasante. Puis vieux Boeing d'une compagnie annexe avec un repas succinct et un atterrissage chaotique.
Temps orageux à l'arrivée. Kathmandou n'a pas changé. Peu de traces du tremblement de terre de 2015.
Nous retrouvons mon petit resto habituel pour faire goûter les momos aux nouveaux.

Nous avons eu droit aux colliers d'oeillets d'Inde à l'aéroport.
Demain aprés-midi, 3ème avion vers Nepalgunj et on aura enfin le 4ème mercredi.

A suivre.
Yves.