jeudi 5 octobre 2017

5 oct: la fête au village

Bonjour,
Il fait toujours orageux et il pleut de temps en temps. Hier soir, le spectacle devait avoir lieu dehors et ils nous ont fait rentrer aux premières gouttes de pluie. On n'arrive pas à sécher notre linge car même quand il fait beau l'air est chargé d'humidité.
C'est le grand jour de la fête. Il y a eu une quête entre les touristes du quartier pour que nous fassions une offrande et qu'ainsi nous soyons admis à pénétrer dans le temple.
Depuis le matin, toutes les femmes apportent des offrandes plus belles les unes que les autres. Elles portent ainsi sur la tête une sorte de grande coupe avec 5 à 6 niveaux de fruits, de gâteaux,.. Il y a même des poulets cuits, des boîtes genre coca-cola. Elles sont en costume de fête et posent pour la photo. Il y a d'autres types d'offrandes dans des paniers en osier. On a même vu un canard vivant entouré d'un treillis végétal.
J'ai oublié de dire que le sarong est obligatoire. Marie étant la seule équipée, nous en empruntons et le reste met des nappes avec chemin de table qui font l'affaire. Car il faut en plus une ceinture de tissu.
Les habitants de notre balé ne participent pas car ils ont eu un décès récent. Les femmes indisposées n'ont pas le droit non plus d'entrer dans le temple.
Dernière virée à Ubud pour arrondir les réserves de roupies et faire quelques achats. Il y a les babioles classiques.
Martine et Philippe en profitent pour se faire masser; massage ferme apparemment.
Plusieurs ont acheté des peintures car les balés du coin sont des balés de peintres. Ils ont toujours peint et dans les débuts ne comprenaient pas pourquoi les touristes voulaient en acheter. Ils ne comprennent pas encore pourquoi on veut une signature. Ces peintures très travaillées, il faut plusieurs jours pour les faire, sont vendues un prix dérisoire. J'en ai acheté 2 petites à 3 euros chaque.
Ce soir, c'est donc la grande fête religieuse. Il y a un gamelan (orchestre d'ici), quelqu'un qui chante et récite dans un micro et des danses avec Garuda et es copains habituels. Nous avons bien mis le sarong, mais pour les hommes, çà ne suffit pas, il faut aussi la sorte de turban avec une pointe en avant. Pour une fois, les femmes sont avantagées. Mais comme il y a foule, on demande aux touristes de sortir. Chacun a pu tout de même faire quelques photos ou bouts de film. Il y a plein de rites, parfois ils sortent pour bénir la rue. Tout se passe dans une ambiance bon enfant.
Sous le hall couvert adjacent, les hommes, voire de grands enfants jouent à des jeux d'argent. Tout ce beau monde est en blanc, ce qui fait un ensemble très photogénique. Et toujours des sourires quand on les prend en photo.
Yves.

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