dimanche 1 octobre 2017

1er oct: Ubud

Bonjour,
Ce matin, transfert vers Ubud, La ville touristique par excellence. En effet, on attend Le touriste; les rues sont bordées de magasins oú l'on trouve tout ce qui peut être vendu. Notre guide dit qu'il faut diviser les prix par 3 ou 4.
Notre groupe n'étant pas du style touriste, nous passons vite. Nous visitons le palais royal, enfin ce qui est visitanle car les quartiers du roi sont interdits car il y habite. C'est un souverain sans pouvoir. Nous voyons des ouvriers faire de la sculpture dans une sorte de tuffeau. Ce soir, nous allons assister à un spectacle de danses dans ce palais.
Nous filmons 2 cours de danse, l'un avec des garçons qui débutent, l'autre avec des filles déjà bien rodées.
Nous avons visité la forêt des singes, non sans avoir ramassé lunettes et tout ce qui dépasse dans notre sac, ceci parce qu'ils arrachent tout et brisent tout. Nous en avons vu qui grimpaient sur des gens. Ils fouillent tout. Heureusement. Il y a des gardiens qui veillent.
Nous avons aussi vu des rizières en terrasse, mais il y avait beaucoup de monde car on est dimanche.
Les repas chez Dolit ne sont pas chers,  mais un peu justes en quantité. C'est un peu juste pour moi et encore plus pour Thierry qui compense avec plusieurs desserts.
Nous avons l'impression qu'il fait 35•, mais mon altimètre n'indique que 30•; c'est une chaleur lourde qui fait que l'on sue beaucoup. Nous avons encore eu de la pluie.
Un petit tour près du balé de Dolit m'a permis de voir un troupeau de canards menés par un balinais et aussi d'aller voir les paysans. On trouve patates douces, concombres, haricots verts, tomates, maîs et plein d'autres légumes que je ne connais pas. Ils sont toujours très aimables. Il paraît que c'est vrai pour le peuple, mais que les plus riches ne demandent qu'à nous rouler.
Ici, on construit une magnifique maison pour une somme dérisoire. Ils ont tous dans leur carré un petit temple très joli; sa taille dépend de leur richesse. C'est tout de même richement décoré. Ils font des offrandes tous les jours. La religion occupe beaucoup de leur temps à tel point que les patrons préfèrent embaucher des javanais.

En attendant le spectacle (nous sommes bien placés, 2ème et 3ème rang), j'ai le temps de revenir sur cette montée de 600 m sur le Semeru. Imaginez un tas de gravier de seulement 20 m de haut et vous voulez monter en haut. Pas évident! Et bien, 600 m.... Deux méthodes pour monter:
- à l'arraché, bille en tête si l'on a une grosse pêche.
- avec la technique de la montée d'un névé: faire des zigs-zags pour s'économiser, se servir de la trace des autres, mettre le pied aval avec la pointe vers le bas. Heureusement, vers la fin, il y avait quelques gros cailloux qui servaient d'appui, appui qui parfois se dérobait lâchement.

Le spectacle a commencé pile à l'heure  (7h30) et a duré 1 h 15. Ce fut un enchantement. Quel travail des mains, des yeux, du coup, du corps entier! Et sur les côtés, des musiciens très habiles dont la plupart jouaient sur des sortes de xylophones avec une très grande rapidité.
Yves.



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