mercredi 22 novembre 2017

Fin Indonésie

Bonjour,

En attendant de voir les vidéos, vous pouvez voir quelques photos de ce séjour en cliquant sur l'image ci-dessous:

https://photos.app.goo.gl/IG70MUylVF3BkId72


Les films:

Trek du Goecha La: https://youtu.be/FWw3XXb2pdI

Toy Train: https://youtu.be/gusKHyX6c4c

Darjeeling:https://youtu.be/JAp01bWYQTQ

Yves.

NB: le volcan Agung s'est décidé à cracher fin novembre...

mardi 17 octobre 2017

Volcans

Bonjour,

Nous avons donc vécu avec cette épée de Damoclès pendant plusieurs jours. Le mont Agung allait exploser; tous les journalistes en étaient sûrs . On a atteint  500 secousses dans une journée et la lave est arrivée à 4 m du sol. On suivait la progression de jour en jour. il y a eu jusqu'à 144000 personnes évacuées. Fallait-il aller sur Java?  Certains de nos enfants mettaient la pression. Mais pour une fois, il n'y a pas eu d'effet boule de neige. L'un a dit que si le territoire interdit avait un rayon de 15 km, on devait se limiter à çà. Et puis, la presse en a moins parlé. Quand j'ai proposé de faire le Batur qui était à 25 km de l'Agung, j'ai commencé par dire que l'Agung était toujours en phase explosive (valeur 4 sur une échelle de 4) et donc que chacun devait se décider en connaissance de cause. Nous y sommes allés à 4 seulement.

Après, plus personne n'en a plu parlé, mais cet évènement nous a fait louper la région proche avec 2 temples très touristiques et le site de plongée d'Amed. Sans oublier l'ascension de l'Agung qui nous a manqué, ce qui a peut-être un peu joué dans notre demi-tour du Rinjani. Il nous restait alors encore 1500 m à monter avant le campement.    

L'Indonésie est dans une zone de grande activité. A l'ouest de Java, l'éruption duTambora en 1815 a provoqué une année sans été.

Le Krakatoa  a lui explosé en 1883. Cette explosion énorme (entendue en Australie) a été très meurtrière et a provoqué un  tsunami de 40 m de haut ressenti pratiquement sur toute la terre; la force de l'explosion est environ 10 000 fois supérieure à celle de labombe atomique lancée sur Hiroshima et les ondes de choc parcourent le monde sept fois.

Et pour parler de ceux que l'on a grimpé ou que l'on devait grimper:

Merapi : 50 éruptions explosives entre 1548et 2014, il est considéré comme le volcan le plus actif et le plus dangereux d'Indonésie, produisant de périodiques nuées ardentes. Ses éruptions sont habituellement espacées de 4 ou 5 ans, mais de plus importantes peuvent avoir lieu tous les siècles, comme celle survenue en octobre-novembre 2010.

Semeru: crache toutes les 20 mn

Bromo: dernière éruption en 2004

Kawah Ijen: dernière en 2002

Agung: dernière en 1963. Dolit, le propriétaire du balé où on a dormi à Bali ne sait pas son âge, mais on l'estime à 60 ans car son premier souvenir c'est qu'il a fait nuit pendant 6 mois, donc lors de cette éruption.

Batur: dernière en 2000

Rinjani: dernière en 2010. Une éruption gigantesque a vraisemblablement eu lieu en 1257, entraînant très possiblement un refroidissement planétaire temporaire, réduisant les récoltes et entraînant famines et affaissements démographiques, au moins dans l'hémisphère nord.

Yves.

samedi 14 octobre 2017

13 oct: on amorce le retour

Bonjour,
Départ ce matin vers l'aéroport de Lombok. En chemin. Nous nous arrêtons visiter un village sasak typique. Les maisons sont recouvertes de chaume. On voit des femmes qui filent en chiquant le bétel, ce qui leur donne une bouche horrible avec les dents jaunies et ressorties. Les greniers à riz sont très typiques. Ils se marient entre cousins. Leur religion est un mélange d'islam, d'hindouisme et d'animisme. Malheureusement, c'est très touristique et donc envahi de vendeur de souvenirs.
Nous prenons l'avion pour Jakarta. Cette ville peu intéressante qui a 20 millions d'habitants, soit le double de Paris. Marie est du bon côté pour apercevoir quelques volcans.
Après plus de 10 km de taxi malgré que nous ne soyons qu'à 3 km de l'aéroport, nous arrivons dans un hôtel gigantesque construit dans une banlieue. Contrairement à ce que je pensais, le plat est à 1 €, mais pas très bon et épicé.
Les avions passent au-dessus de nous.
Yves.

Nos 3 femmes très demandées pour les photos des locaux. En effet, ils aiment être pris en photo avec nous.

vendredi 13 octobre 2017

12 oct: côte sud


Bonjour,
Nous partons à 8 ce matin pour faire une rando sur la partie sud-ouest de l'ile. Nous sommes absolument les seuls touristes sur ces plages et ces caps rocheux. Nous rencontrons 3 habitants qui tirent de petits poissons avec un fusil de chasse sous-marine fait avec les moyens du bord. Malheureusement, ils tirent sur de trop petits poissons. Nous rencontrons aussi une indonésienne qui semble chercher des crabes; ceux-ci ont un petit air d'étrilles. Il y a plein de morceaux de coraux sur la plage, ainsi que des coquillages et pas mal de détritus. Nous montons sur 2 collines pour avoir des vues plus profondes. Marcel et Claude sont partis de notre lieu de séjour et ont exploré aussi la côté.
Ce midi, nous mangeons les pieuvres et en dessert faisons des bananes flambées.
L'après-midi nous retrouve assez mous et la baignade dans l'eau fraîche (25• tout de même) à marée haute nous fait du bien.
Il est 17 h et les pêcheurs défilent comme tous les soirs à cette heure-là. Nous avons appris qu'en fait, le soir, ils vont nourrir leurs langoustes. La vraie pêche a lieu le matin de bonne heure. C'est un spectacle quotidien de voir
leurs va-et-vient.
Demain, nous amorçons le retour avec un transfert à l'aéroport de Praya et 2 h d'avion pour la gigantesque Jakarta (20 millions d'habitants).
Yves.

jeudi 12 octobre 2017

11 oct: marché aux poissons et pêche en mer

Bonjour,
Lever à 5 h 45 pour aller voir un gros marché aux poissons. Nous y allons à 7 avec un chauffeur extrêmement prudent. Les étals sont dehors et par terre. Chacun vend sa pêche dans des bassines en plastique à même le sol plutôt glauque. Nous achetons des crabes, des calamars une pieuvre, des gambas et des crevettes. Il y a par terre d'énormes raies et des requins. Dans un bateau, ils tirent des requins qu'ils jettent dans l'eau de mer pleine de détritus. Deux gars les tirent sur la plage, un autre les harponnent 2 par 2 et ils sont portés par 2 gars vers le marché.
Petit-dejeûner au retour, puis nous partons à 6 à la pêche en mer. Nous accostons sur un des innombrables carrés de bambous qui servent à l'élevage des langoustes, à la pêche aux lamparots... L'amorçage se fait avec des crevettes bien vivantes. Il y a 4 lignes classiques, les 2 autres ont employé la méthode de base: le fil enroulé autour d'une bouteille d'eau vide. Mais point de prise; bon, la promenade était tout de même intéressante dans cette grande baie. Nous avons changé d'ancrage et là Chistian a pêché un petit poisson multicolore. Dernier ancrage, Chistian pêche un gros poisson rouge (plus de 3 lg certainement), puis c'est Philippe qui pêche un autre gros et enfin le pêcheur en pêche un petit. Thierry, Marie et moi n'avons rien pris. Quant à Maryline, elle a surtout pris le soleil.
Nous rentrons manger nos achats: calamars, pieuvre et crabes cuits dans une sauce excellente. On reconnaît les acharnés de l'épluchage: Marcel, Claude, Maryline, Patrick et moi qui finissent les plats des autres qui n'ont pas la patience d'aller chercher le moindre petit bout de chair.
Le repas se termine tard et l'après-midi est consacrée à des petites balades à droite et à gauche de notre lieu de séjour. Ce qui nous permet de voir que les pêcheurs vivent plutôt bien par rapport aux paysans bien pauvres.
Le soir, nous mangeons les gambas, les crevettes en beignet et nos 2 gros poissons qui s'avèrent excellents.
Yves.

10 oct: balade en bateau

Bonjour,
Ce matin, quelques pêcheurs rentraient avec une pêche peu fructueuse apparemment.
Il fait chaud dans les chambres et nous avons fait tourner le ventilateur.
Pour cette journée, nous avons prévu de faire un grand tour en bateau. Départ pour 7 en voiture et 3 à moto pour l'embarcadère. Ces 3 motos sont conduites par Rumaji, sa femme Ana et notre français d'hier soir.
Nous montons donc dans un bateau de type local avec ses 2 balanciers, nous pouvons voir les élevages de langoustes, un lieu de production de perles, une île alimentée électriquement par des poteaux plantés en pleine mer (les fonds marins sont peu profonds). Il y a de très nombreux îlots; je rappelle que Indonésie comporte 17000 îles. On se ballade sur un petit lagon qui découvre à marée basse et on fait du Snorkeling en pleine mer. Je sus toujours aussi peu à l'aise car j'avale de l'eau et par le masque et par le tuba; je trouve les poissons moins colorés qu'à l'île de Mendangan.
Nous nous arrêtons sur une plage de rêve pour nous baigner dans une eau un peu fraîche pour ici. Pendant ce temps, ils font un feu et grillent des poissons. Comme dit quelqu'un: ' qu'est-ce que c'est dur ce trek, on en bave!'
Nous faisons une escale à touristes avec buvette. Puis nous rentrons avec un arrêt près d'un distributeur de billets; nos roupies fondent!
Et chance. Nous tombons sur un mariage. Comme je suis le premier (moto), j'ai le temps de filmer l'orchestre ambulant et surtout 2 couples de danseurs. J'avais lu que cette danse était très surprenante dans un pays musulman. Effectivement. C'est une vraie simulation sexuelle. Je rappelle que ce sont des sazaks, des musulmans aux croyances non intégristes. A les voir vivre, je pense au grand philosophe Averoès qui prônait une religion humaniste et dont la pensée s'est fait déborder par un islamisme dur il y a 4 ou 5 siècles.
Les autres arrivent et nous sommes invités à être pris en photo avec les mariés qui sont très beaux. Nous aurions naturellement aimé être invités, mais on est contents de cette rencontre.
Yves.

9 oct: Ekas

Bonjour
Transfert en minibus vers le sud. Des problèmes de clim nous arrêtent plusieurs fois. Le chauffeur ajoute de l'huile à chaque fois. A la fin, il arrête carrément cette clim et nous finissons fenêtrés ouvertes. Ils peinent pour trouver ce village de pêcheurs perdu. Nous finissons par une route défoncée, puis par un chemin et nous arrivons enfin. Nous sommes au bord de la mer avec une plage de sable blanc devant une grande baie. Il y a plein de pirogues à balancier, en mer des petites jetées en bambous sur lesquelles il y a une cabane; ce sont des réserves à langouste on aurait bien voulu en manger, mais c'est 40 € le kg; en fait, c'est Hong-Kong qui les achètent.
Sur la plage, ls construisent de grands carrés de bambous chevillés avec des morceaux de bambou. Ces carrés vont être mis en mer pour faire des cultures d'algues.
Nous faisons un petit tour du village avec Rumaji, notre propriétaire; ce village fait environ 2000 habitants. Devant les habitations, il y a une sorte de petit préau recouvert de chaume avec une plate-forme à environ 60 cm du sol. C'est leur lieu de prélassement, de vente, de repas sans doute.
Rumaji a 30 ans, une femme Ana et 2 enfants: une fille de 7 ans et un garçon de 14 mois. Nous avons eu droit ce midi à un poisson du genre maquereau en plus ferme. Ce soir, poisson encore; normal, Rimaji est pêcheur et puis, on en a un peu marre du riz-poulet.
Nous nous sommes baignés, mais à marée basse, ce n'est pas intéressant car il y a très peu de fond et on marche dans la boue et les algues.
Vers 18 h, les nombreux pêcheurs sont partis sur leur petite embarcation. Ils ont un tout petit moteur et une hélice de 20 cm de diamètre. C'est un spectacle féérique avec toutes les allées et venues. La mer est basse et on voit qu'il n'y a pas de profondeur.
Un français qui vit ici depuis 10 ans a mangé avec nous ce soir. Il va construire une résidence de luxe; ce petit paradis va être envahi par les touristes peu à peu et les pêcheurs promèneront ces touristes.
Yves.

lundi 9 octobre 2017

8 oct: fin Rinjani



Bonjour
Je vieillis! Je le sais pourtant bien que je dois être seul à prendre les décisions et que je ne dois surtout pas tenir compte des avis des autres. En montagne, il faut toujours y aller quitte à faire demi-tour plus tard et je peux dire que j'ai très rarement fait demi-tour.
Il faut savoir qu'un premier avis négatif du genre: ´il faudrait peut-être faire demi-tour' est suivi d'un 2ème : ´il faut faire demi-tour', puis suivi d'un troisième: ´il est grand temps de faire demi-tour'. Le dernier avis est du genre:´ce serait complètement inconscient de ne pas faire demi-tour'. La pression sur l'accompagnateur est maximum et il y a toujours quelqu'un qui prononce le mot risque. C'est l'effet boule de neige et il y a jamais personne qui donne un avis positif.

Je me souviens du Tour des Dents Blanches. J'étais parti faire un col après l'arrivée au refuge. Pendant ce temps est arrivé au refuge un alpiniste avec sa femme et sa fille. Il avait entamé l'étape que nous devions faire le lendemain et a dit que çà ne passait pas. Quand je suis revenu au refuge, il y avait un accord parfait pour faire demi-tour. J'ai alors refroidi l'ambiance en disant que l'on verrait le lendemain et que de toutes façons on allait essayer de passer. Il y eu un grand froid parmi les 10 ( nous étions 11). Et le lendemain, nous sommes passés.


Si on se laisse convaincre, c'est fini. Et là, avec l'eau qui tombait dans nos assiettes et qui inondait le bas de nos sacs à dos posés par terre, je n'étais pas très meneur! Et hier, il fallait continuer et ce matin de bonne heure la majorité du groupe aurait grimpé ce Rinjani.
Hier soir, j'ai proposé de monter de l'autre cotè sur 2 jours. Pas d'amateurs. J'ai ensuite proposé de faire un aller-retour sur la journée. Pas de volontaire non plus.

Je pense qu'il faut toujours partir et aviser ensuite. Par exemple, au Batur, nous avons été les seuls à avoir une vue dégagée. De même, aujourd'hui, j'ai eu la chance de voir le point de vue.
Ce matin, j'ai renouvelé mon offre et suis parti seul voir ce magnifique point de vue. Il faut dire qu'il y avait plus de 2000 m de dénivelé et qu'en partant à 7 h, j'avais peu de chances que ce soit découvert là-haut. Je suis monté en 4 h 15 et ai eu la chance de voir le lac de cratère avec en son milieu un petit volcan avec ses fumerolles. Il y avait une sorte de rivière d'un jaune éclatant. Fantastique, mais très vite les nuages ont recouvert le lieu.
La descente a été pénible car sur une sorte de glaise rendue glissante avec la pluie qui est vite arrivée. Et de plus, il y avait une multitude de racines. J'ai vu quelques singes. Avec mes grosses et mes bâtons, c'était juste, mais pour tous ces jeunes en tennis sans bâtons, c'était la galère. J'ai mis 3 h 20 à descendre, soit pas beaucoup moins qu'à monter.
Les autres sont allés visiter les rizières chez les habitants du coin qui sont des musulmans très cools. C'est pourquoi ils sont mal vus par les autres musulmans. Ils sont ensuite partis à la plage.
Demain nous faisons un demi-tour de l'île pour aller à Ekas.
Yves.

On voit les nuages qui commencent à arriver.


samedi 7 octobre 2017

7 oct: orage sur le Rinjani

Bonjour,
Ce matin, nous prenons un minibus très poussif pour aller au départ; il s'arrête pour passer la 1ère dans les cotes. Nous prenons les porteurs en passant et à l'arrêt ils préparent leurs balanciers de bambou.
Nous entamons la montée à 9 h seulement. Nous sommes à environ 1000 m et le chemin est tranquille. Des petits gâteaux à la 1ère pause, une banane à la 2ème; çà commence bien
Nous arrivons dans une zone un peu plus plate oû il y a plusieurs baches fixées avec des piquets; c'est là que chaque groupe prépare le repas. Ils ont allimé le feu sous un wok et çà mijote.
Le ciel est couvert et il se met à pleuvoir un peu, puis beaucoup. Nous nous abritons sous la bâche percée et commençons à manger le plat de riz, légumes et poulet qui est très bon. La pluie tombe dru et c'est bientôt un torrent sous notre bâche. On mouille de partout et tout se salit malgré nos capes.
Le moral des troupes est bien bas et par peur d'un autre orage et en pensant à la nuit qui nous attend sous la tente qui sera peut-être montée dans la boue, certains pensent très vite au repli. Nous hésitons car le guide dit que çà va passer.
Les pessimistes l'emportent. Les porteurs sont eux très heureux car ils n'auront porté qu'en journée.
Après la descente, nous prenons un tout petit camion et montons à 16 dans la benne avec tout le matériel. Autant dire que nous sommes tassés.
Yves.



vendredi 6 octobre 2017

6 oct: Vers Lombok


Bonjour,
Un petit gag hier midi: nous sommes au restaurant, il y a un menu du jour logiquement demandé par plusieurs personnes du groupe. Et bien, on vient nous dire qu'il n'y en a qu'un pour une seule personne donc!
Journée de transfert vers Lombok: 1 h 30 de voiture, vedette rapide vers le nord de Lombok et enfin transfert par voiture vers Senaru.
Nous avons donc quitté notre ami Kadek et son frère  Koman. Ce fut un guide merveilleux; il nous a obtenu un prix pur le bateau et a téléphoné au guide de Lombok. Nous l'avons quitté avec émotion.
J'ai choisi une vedette rapide car le ferry met 3 fois plus de temps et je pense à la journée de demain où nous aurons 1900 m à monter avec un manque d'entraînement certain. Par contre, le prix est multiplié par 5, soit environ 16 €.
Sur le message hier, je parle de Martine; il s'agit bien sûr de Maryline. Je dis aussi que certains ont acheté une nappe pour faire un sarong; erreur là aussi. C'est l'inverse!
J'écris dans le bateau. Nous avons aperçu la pente est du mont Agung, mais le sommet était dans les nuages. Celui-là aura été un grand sujet de conversation entre nous et aussi avec certains proches qui s'inquiétaient. A part la montée au Batur pour 4, nous avons évité ses abords et donc modifié notre programme.
Le bateau dessert d'abord 2 des 3 îles Gili, ces îles envahies de touristes venus faire du Snorkeling et la fête. Enfin nous débarquons sur Lombok et surprise, quelqu'un nous attend avec une grande pancarte avec mes nom et prénom écrits parfaitement, ce qui est rare en France. C'est notre chauffeur qui nous emmène à Senaru. Ce n'est qu'à environ 500 m de haut; un tout petit peu plus frais que sur la cöte. Bali était relativement verte, ici, c'est plutôt sec et apparemment plus pauvre.
Nous retrouvons notre nouveau guide Hadi qui a l'air très décontracté. Nous allons voir une chute d'eau, puis faisons un petit briefing. Je modifie un peu le parcours pour faire 3 étapes plus équilibrées car il nous annonce des temps de marche pour jeunes sportifs.
Mais on sait d'avance que ce sera dur.
Donc pas de mail avant 3 jours.
Yves.



jeudi 5 octobre 2017

5 oct: la fête au village

Bonjour,
Il fait toujours orageux et il pleut de temps en temps. Hier soir, le spectacle devait avoir lieu dehors et ils nous ont fait rentrer aux premières gouttes de pluie. On n'arrive pas à sécher notre linge car même quand il fait beau l'air est chargé d'humidité.
C'est le grand jour de la fête. Il y a eu une quête entre les touristes du quartier pour que nous fassions une offrande et qu'ainsi nous soyons admis à pénétrer dans le temple.
Depuis le matin, toutes les femmes apportent des offrandes plus belles les unes que les autres. Elles portent ainsi sur la tête une sorte de grande coupe avec 5 à 6 niveaux de fruits, de gâteaux,.. Il y a même des poulets cuits, des boîtes genre coca-cola. Elles sont en costume de fête et posent pour la photo. Il y a d'autres types d'offrandes dans des paniers en osier. On a même vu un canard vivant entouré d'un treillis végétal.
J'ai oublié de dire que le sarong est obligatoire. Marie étant la seule équipée, nous en empruntons et le reste met des nappes avec chemin de table qui font l'affaire. Car il faut en plus une ceinture de tissu.
Les habitants de notre balé ne participent pas car ils ont eu un décès récent. Les femmes indisposées n'ont pas le droit non plus d'entrer dans le temple.
Dernière virée à Ubud pour arrondir les réserves de roupies et faire quelques achats. Il y a les babioles classiques.
Martine et Philippe en profitent pour se faire masser; massage ferme apparemment.
Plusieurs ont acheté des peintures car les balés du coin sont des balés de peintres. Ils ont toujours peint et dans les débuts ne comprenaient pas pourquoi les touristes voulaient en acheter. Ils ne comprennent pas encore pourquoi on veut une signature. Ces peintures très travaillées, il faut plusieurs jours pour les faire, sont vendues un prix dérisoire. J'en ai acheté 2 petites à 3 euros chaque.
Ce soir, c'est donc la grande fête religieuse. Il y a un gamelan (orchestre d'ici), quelqu'un qui chante et récite dans un micro et des danses avec Garuda et es copains habituels. Nous avons bien mis le sarong, mais pour les hommes, çà ne suffit pas, il faut aussi la sorte de turban avec une pointe en avant. Pour une fois, les femmes sont avantagées. Mais comme il y a foule, on demande aux touristes de sortir. Chacun a pu tout de même faire quelques photos ou bouts de film. Il y a plein de rites, parfois ils sortent pour bénir la rue. Tout se passe dans une ambiance bon enfant.
Sous le hall couvert adjacent, les hommes, voire de grands enfants jouent à des jeux d'argent. Tout ce beau monde est en blanc, ce qui fait un ensemble très photogénique. Et toujours des sourires quand on les prend en photo.
Yves.

mercredi 4 octobre 2017

4 oct: Tanah Loh


Bonjour,
Ce matin, route pour aller voir ce fameux temple bâti sur un rocher et accessible à marée basse. La marée étant mi-haute, nous ne pouvons pas traverser, mais de toutes façons, c'est interdit d'y entrer pour les non hindouistes. La légende parle d'un ermite protégé par des serpents.
Le site rappelle Etretat avec ses falaises noires. Il y a quelques surfeurs.
C'est comme d'habitude plein de touristes et de boutiques.
Au retour, nous visitons de très belles rizières en terrasses. Mais il y a un droit d'entrée. Décidément, Bali ne vit que du tourisme.
Ces 2 sites étaient à moins de 40 km. Et pourtant, que ce fut long en voiture. La circulation est très dense et pourtant les routes, bien qu'était es sont très correctes. Si bien qu'on en a marre de la voiture et que demain nous allons consacrer notre dernière journée à la fête de la pleine lune si a lieu à la 4ème pleine du mois lunaire. Ici, comme au Népal, en Afrique du nord et dans d'autres pays, le calendrier est lunaire.
Ce soir, nous assistons à un spectacle de Kekak; spectacle très particulier avec un chœur d'hommes. Ceux-ci sont rose nu en rond et chantent des ´kekak' incessants et rythmés. Et l'histoire du Ramayana défile avec des personnages variés: roi, singe...
Pour finir, ils font un feu et un homme chasse les braises avec ses pieds nus. Il avait les pieds noirs, mais on ne sait pas comment il faisait pour ne pas se brûler.
Yves.


mardi 3 octobre 2017

3 oct: Batur


Bonjour,
Andrée, Patrick, Chistian et moi, lever à 3 h 30 pour un départ à 4 h vers le Batur. Comme il n'y a pas de circulation, nous mettons moins d'une heure. La mafia locale nous attend, je veux parler des guides qui nous obligent à les prendre alors que le chemin est facile et évident. Je les traite de voleurs; l'un d'eux me menace de me descendre si je ne vais pas avec eux. Nous prenons donc un jeune guide par obligation; 14 € par personne, ce n'est donné surtout ici. Ceci dit, le guide est sympa.
Nous commençons dans la brume et comme d'habitude, nous sommes de loin les derniers. Partout, ils veulent que les grimpeurs soient au sommet au lever du soleil. Nous croisons donc les groupes qui descendent. Des français nous disent qu'ils étaient dans la brume.
Il y a des fumeroles. Et miracle, çà se découvre. Nous apercevons même le mont Agung qui est donc à 14 km; nous ne pouvons pas voir sa colonne de fumée car il conserve son chapeau de nuages.
Au retour, nous nous arrêtons pour voir le lac et le sommet depuis un point de vue. C'est très photogénique. C'est une région d'orangers et nous achetons des oranges, des mangoustines et des sortes de fruits de la passion de la forme d'une prune.
Cet après-midi, petite promenade dans les rizières locales. Nous voyons le cimetière; seuls car ils ont peur des esprits. A part pour les riches, les crémations ont lieu tous les 3 ans et çà coute cher.
Nous voyons un petit camion dans lequel ils mettent 4 cochons. C'est la grande fête de la pleine lune après-demain et on sent les préparatifs.
Les autres sont aussi allés voir le point de vue du Batur. Ils ont eu la chance de voir une grande fête hindoue.
Ce soir, repas pour 7 au petit marché du village: porc, riz, brochettes de poulet, beignets de bananes. Les doigts et les billets sont bien gras!
Yves.

Le Batur et son lac (je n'ai pas pu mettre les 2 sur la même photo):


lundi 2 octobre 2017

2 oct: Kuta

Bonjour,
Ce matin, départ pour le sud de Bali. J'avais prévu d'éviter cette région bourrée de touristes australiens (l'Australie n'est pas loin) qui font du surf, la fête...
Nous allons visiter un centre de protection des tortues. Ils ont des bassins avec des tortues nées de jour en jour. Ils en remettent une grande partie à la mer et en vendent quelques-unes pour les sacrifices balinais.
On peut en adopter une pour la somme de 150000 roupies, soit environ 10 €. Nous en adoptons donc une et obtenons un certificat très officiel. Son nom sera Kadek, nom de notre guide. Elle est mise dans un petit seau et nous l'emmenons en voiture, assez loin d'ailleurs, à la mer. Nous la posons à 1 m des flots, ceux-ci la bouscoulent et enfin après un peu d'attente, elle s'immerge dans la mer. Claude en bon protecteur lui faisait de l'ombre pour qu'elle ne souffre pas du soleil. Elle finira sans doute dans le ventre d'un prédateur, mais vivra peut-être 150 ans. On peut rêver!
Nous nous sommes rendus ensuite dans un marché aux poissons très coloré. Chacun a acheté son poisson (rouget, thon, un poisson noir genre dorade pour moi...). On les a portés au lieu des grillades où ils ont été vidés, assaisonnés et grillés. On les a mangés avec les mains. Ce fut un grand moment.
Nous sommes ensuite allés tout  au sud d'une presqu'île plein sud de Bali voir un temple construit sur une falaise type Etretat. Nous avons mis 2 h car la circulation est très dense dans ce secteur. L'aéroport  de Denpasar est en fait à Kuta et une jetée a été construite pour allonger la piste; du type Nice pour ceux qui connaissent.
Demain matin, nous partons à 4 h pour monter au volcan Batum. Nous ne sommes que 4. Pourquoi? Pour plusieurs raisons: proximité du volcan Agung  qui menace d'exploser depuis plusieurs jours, lever matinal, risque de ne rien voir avec les nuages, prix à payer élevé (c'est un peu la mafia, ces guides locaux).
Yves.

dimanche 1 octobre 2017

1er oct: Ubud

Bonjour,
Ce matin, transfert vers Ubud, La ville touristique par excellence. En effet, on attend Le touriste; les rues sont bordées de magasins oú l'on trouve tout ce qui peut être vendu. Notre guide dit qu'il faut diviser les prix par 3 ou 4.
Notre groupe n'étant pas du style touriste, nous passons vite. Nous visitons le palais royal, enfin ce qui est visitanle car les quartiers du roi sont interdits car il y habite. C'est un souverain sans pouvoir. Nous voyons des ouvriers faire de la sculpture dans une sorte de tuffeau. Ce soir, nous allons assister à un spectacle de danses dans ce palais.
Nous filmons 2 cours de danse, l'un avec des garçons qui débutent, l'autre avec des filles déjà bien rodées.
Nous avons visité la forêt des singes, non sans avoir ramassé lunettes et tout ce qui dépasse dans notre sac, ceci parce qu'ils arrachent tout et brisent tout. Nous en avons vu qui grimpaient sur des gens. Ils fouillent tout. Heureusement. Il y a des gardiens qui veillent.
Nous avons aussi vu des rizières en terrasse, mais il y avait beaucoup de monde car on est dimanche.
Les repas chez Dolit ne sont pas chers,  mais un peu justes en quantité. C'est un peu juste pour moi et encore plus pour Thierry qui compense avec plusieurs desserts.
Nous avons l'impression qu'il fait 35•, mais mon altimètre n'indique que 30•; c'est une chaleur lourde qui fait que l'on sue beaucoup. Nous avons encore eu de la pluie.
Un petit tour près du balé de Dolit m'a permis de voir un troupeau de canards menés par un balinais et aussi d'aller voir les paysans. On trouve patates douces, concombres, haricots verts, tomates, maîs et plein d'autres légumes que je ne connais pas. Ils sont toujours très aimables. Il paraît que c'est vrai pour le peuple, mais que les plus riches ne demandent qu'à nous rouler.
Ici, on construit une magnifique maison pour une somme dérisoire. Ils ont tous dans leur carré un petit temple très joli; sa taille dépend de leur richesse. C'est tout de même richement décoré. Ils font des offrandes tous les jours. La religion occupe beaucoup de leur temps à tel point que les patrons préfèrent embaucher des javanais.

En attendant le spectacle (nous sommes bien placés, 2ème et 3ème rang), j'ai le temps de revenir sur cette montée de 600 m sur le Semeru. Imaginez un tas de gravier de seulement 20 m de haut et vous voulez monter en haut. Pas évident! Et bien, 600 m.... Deux méthodes pour monter:
- à l'arraché, bille en tête si l'on a une grosse pêche.
- avec la technique de la montée d'un névé: faire des zigs-zags pour s'économiser, se servir de la trace des autres, mettre le pied aval avec la pointe vers le bas. Heureusement, vers la fin, il y avait quelques gros cailloux qui servaient d'appui, appui qui parfois se dérobait lâchement.

Le spectacle a commencé pile à l'heure  (7h30) et a duré 1 h 15. Ce fut un enchantement. Quel travail des mains, des yeux, du coup, du corps entier! Et sur les côtés, des musiciens très habiles dont la plupart jouaient sur des sortes de xylophones avec une très grande rapidité.
Yves.



samedi 30 septembre 2017

30 sept: lac Tamblingan

Bonjour,
Ce matin, promenade en forêt avec un guide qui parle français. Il nous explique la forêt avec notamment les ficus géants qui sont des plantes parasites; il y en a qui ont 400 ans. Nous apprenons que le figuier fait partie de la même famille.
Le retour se fait à la rame sur des doubles barques.
Sur la route qui domine les 2 lacs, nous rencontrons un montreur d'animaux; il a 3 roussettes (très grande chauve-souris), 2 iguanes et 2 pythons. C'est naturellement touristique, mais Philippe et moi en profitons pour porter ces 3 types d'animaux. Pour ma part, je caressais le python et lui me faisait un foulard avec sa tête. Sympa, il n'a pas serré!
Après le repas, nous allons visiter le temple hindou Ulun Danu Bratan où il y a pas mal de monde car on est samedi et il y a beaucoup de touristes locaux. Il a un temple à 11 étages. Beaucoup de vendeurs divers tout autour. Ce temple est construit auprès du lac, ce qui le met en valeur.
Nous roulons vers le sud et nous arrêtons pour voir un combat de coqs. Il y a tout un cérémonial. Les adversaires sont choisis, puis il y les paris et tout d'un coup, tout s'emballe. Les coqs s'affrontent et se blessent avec les couteaux tranchants fixés à une patte.
Nous avons fini sous la pluie et sommes arrivés dans le village de Keliki qui regroupe plusieurs familles. Celles-ci accueillent les touristes. A origine, ce sont des peintres; on peut même suivre des cours.
C'est à une douzaine de km d'Ubud, la ville par excellence des touristes qui viennent à Bali.
Ce soir, il tombe beaucoup d'eau. Nous avions peur que ce soit un début de mousson. Mais il paraît que non.
Yves.

Patrick qui se prend pour Tarzan:

vendredi 29 septembre 2017

29 sept: de Pemeturan à Munduk

Bonjour,
Il fait vraiment très chaud à Bali. Nous suons beaucoup et nous prenons des courants d'air; de plus la clim n'arrange pas les choses.
Nous sommes d'abord allés voir une chute d'eau. En route, nous avons goûté du raisin local et divers fruits locaux. La chute n'est pas impressionnante à cette époque de fin de saison sèche, mais tout est très vert. Sur le chemin, le guide nous a décrit les arbres locaux (ti-jacques, giroflier, caféier...). Nous avons vu les mangoustes (ou civettes) qui mangent les fruits du caféier et rejettent le noyau seulement. La café fait avec ces noyaux est très prisé et vaut au moins 10 fois le standard.
Puis, nous avons visité un temple bouddhiste subventionné par la Malaysie car il y a peu de bouddhistes à Bali.
Ensuite, bain pour Patrick et moi dans un bassin d'eau chaude. Nos maillots de bain étant dans les gros sacs sur le toit d'une voiture, nous nous sommes baignés avec notre slip.
Arrivée en fin d'après-midi à Munduk. Il y fait plus frais car nous sommes à 1000 m.
Nous nous sommes un peu rapprochés du volcan Agung et nous suivons jour après jour son évolution. Tout le monde a l'air de dire qu'il va y avoir une éruption, mais personne ne sait quand. Notre guide habite à la limite de la zone évacuée. Il veut nous inviter chez lui, mais nous allons sans doute décliner l'invitation.
Yves.

Le groupe devant les chutes d'eau:

jeudi 28 septembre 2017

28 sept: Snorkeling

Bonjour,
Grosse nuit pour tous. Certains sont allés voir la plage (j'étais allé hier soir avec Marie) qui est accessible par un petit chemin d'un km.
Le chauffeur-guide Kadek qui parle français et son frère Koman qui parle anglais sont arrivés. Ont l'ar sympa tous les 2. on a appris que si une fille est enceinte avant le mariage, c'est la prison. Kadek a une copine; dur, dur! De toutes façons, la fille est surveillée par la famille et les autorités.
Avec eux, nous avons un peu roulé et nous avons pris un petit bateau pour aller faire du Snorkeling sur l'île de Mendangan. Pour ceux qui ne comprennent pas, c'est de la baignade avec masque et tuba. Pour moi, c'était la 1ère fois; s'habituer à porter un masque et respirer par la bouche dans le tuba, c'est forcément évident pour les habitués, mais pour les débutants, il y a un temps d'adaptation. Si bien que j'ai commencé par gérer la technique avant de regarder la faune innombrable. Que de couleurs! Fantastique tous ces poissons. Comme je suis plus un adepte de la montagne que des fonds marins, je n'ai pas voulu m'aventurer vers les grands fonds d'un bleu profond. Je suivais donc une falaise sous-marine en ayant toujours à portée de main les rochers sous-marins. J'avais besoin de sentir du solide près de moi.
Patrick et Christian, les pros de la plongée avaient pris les palmes.
Nous avons visité un peu l'île qui est inhabitée par les humains, mais qui est habitée par des cerfs qui s'approchent des bateaux pour quêter des restes de repas. Des cerfs dans l'eau de mer, çà surprend, mais l'île s'appelle en traduction: 'l'île aux cerfs'.
Il y a tout de même des temples hindouistes.
Nous nous sommes déplacés en mer pour une 2ème visite. Il fallait partir en eau profonde et je suis donc resté à filmer.
Nous sommes rentrés et sommes allés sur la plage de Pemeturan près de notre hôtel. Nous avons refait du Snorkeling, de la baignade et un peu de promenade. C'est là qu'ils ont réussi à revigorer les coraux en faisant passer un faible courant électrique. Et çà marche!

Yves.

Christian montrant un corail spécial qui se déplace. Il est bien sûr allé le reposer.



Là, les cerfs ne sont pas dans l'eau de mer, mais ils sont dans le temple et attendent les offrandes pour les manger:

mercredi 27 septembre 2017

27 sept: Kawah Ijen, puis Bali

Bonjour,
Ce matin, non, hier soir à 23 h 45, lever pour1 h 30 de bus pour monter au site de ce volcan très connu par ses porteurs de soufre.
Nous montons d'abord 500 m de dénivelé. Les porteurs de soufre ont des chariots dans lesquels ils traînent les plus fatigués; ils s'y mettent à 3 car c'est bien pentu.
On a eu droit à un masque pour nous protéger des vapeurs de soufre. A la frontale, la descente dans le cratère est un peu compliquée. Le guide nous arrête â 200 m de ce qu'il y a à voir prétextant que les vapeurs brûlent les yeux et qu'il faut les asperger souvent. Je décide de continuer et quelques autres en font autant. Je peux filmer les célèbres ´flammes bleues' que l'on ne verra sans doute pas dans le film car c'est trop sombre. Je filme aussi les vapeurs souffrées. Le vent est dans le bon sens sauf un bref instant qui me fait comprendre qu'il faut envisager rapidement le demi-tour. Mais çà ne dure pas.
On a rencontré les porteurs de soufre qui remontent de lourds chargements sur leurs balanciers. Le tourisme a pris le dessus et ils vendent des sculptures en soufre. Il faut dire que l'on n'est pas tout seuls. C'est un véritable défilé et encore, on est en semaine.
Après une douche bienvenue et un bon petit-déjeuner, nous nous rendons au port pour faire la courte traversée vers Bali. Le prix est accessible: 1/2 € la traversèe.
Nous trouvons 2 taxis qui nous emmènent à Pemeturan. Rechercher un hôtel sans avoir réservé, surtout pour 10 n'est pas évident. Nous trouvons un homestay avec 4 chambres immenses avec un très grand lit et un petit lit. Il n'y a pas de resto, nous avons un accueil balinais à moins d'un km (brochettes de poulet).

Yves.
Porteur de soufre:




Arrivée à Bali:


mardi 26 septembre 2017

26 sept: Bromo


Bonjour,
Ce matin, lever à 5 h pour aller voir le Bromo. Manque de pot, dès notre départ, les nuages sont arrivés et ont caché le site. Il s'agit d'une très grande caldeira provoquée sans doute par l'écroulement d'un ancien volcan. Et dans cette caldeira, 3 petits volcans se sont élevés. Le Bromo est l'un d'eux; sa particularité, c'est qu'il est actif. Nous sommes donc descendus dans la grande caldeira, avons marché dans une mer de sable noir et avons grimpé ce Bromo. La fin se fait par un escalier en pierre. La norme, c'est d'aller en 4x4 jusqu'à un rendez-vous, puis de prendre un petit cheval. Il ne reste que le petit escalier de 250 marches à monter. Une française passant par là sur son cheval a dit en parlant de nous : ´ceux-lâ, ils ne vont jamais arriver en haut´. En fait, c'est une petite promenade pour un habitué à la marche.
Entre-temps, le ciel s'est en partie découvert et nous avons vu le panache de fumée qui s'élevait du fond du cratère. Mais ce qui est vraiment très impressionnant, c'est le grondement. J'ai enregistré. On s'entend à peine parler. Les gens du pays jettent des offrandes; à une certaine fête, ils jettent même des poulets. Il y a une barrière sur quelques mètres, mais après plus rien. On a suivi le sentier de crète, mais il est un peu glissant et donc pas besoin de dire de faire attention: un pas  mal assuré et c'est de la viande grillée car c'est pratiquement à pic.
Le ciel étant tout de même couvert, nous n'avons pas pu voir le Semeru pourtant assez proche.
Après notre retour, nous avons pris un copieux petit-déjeuner.
Puis minibus vers la côte est pour aller voir demain le Kawah Ijen. Comme on suivait la côté nord, nous avons mangé du poisson grillé, on espère sauvage car il y a plein d'élevages de poisson.
Ce soir, arrivée dans un hôtel luxueux à Ketapang. Je mange un poisson de 30 cm de long sauce aigre-douce, un délice.
Dans 3 h, on se lève. Dur, dur!
Yves.
La photo que tout le monde fait (Bromo fumant à gauche):

25 sept: fin Semeru

Bonjour,
Pas mal de monde au camping près du lac. Il s'est mis à pleuvoir et les trekkeurs qui arrivaient montaient dans la poussière mouillée, en gros de la boue qui collait aux pieds. On avait un peu d'eau qui coulait sous la tente et il y a eu quelques affaires mouillées.
Il y avait beaucoup de bruit en début de nuit, et puis tout le monde s'est tu.
Et chacun a commencé ses rotations: hanche droite, hanche gauche et dos.
Hier nous n'avions eu presque rien pour faire l'ascension et aujourd'hui un gros petit-déjeuner pour une rando tranquille.
Nous faisons tranquillement les 18 km de retour. Comme il a plu, il n'y a pas de poussière. Nous arrivons à Ranupani pour le déjeuner. Nous sommes occupés par la construction d'une route en béton qui va arriver là. Mais plus question de passer par l'ancienne par laquelle nous étions montés et pas question que les 4x4 montent par la nouvelle. C'est donc opération moto pour nos gros sacs et nous-mêmes. André était très réticente, mais elle s'est décidée; c'est notre guide Ezra qui l'a descendue.
Les voitures ont eu du retard. Les sacs ont été chargés sur les toits ainsi que les 2 guides et nous sommes partis par une piste noire (non indiquée sur la carte) vers le site du Bromo. Il pleuvait un peu et nous avions peur pour nos sacs.
Nous sommes arrivés au village du Bromo sous les nuages. Là, les prix sont pour touristes. Il y a plein d'hôtels. On va payer plus cher, mais avoir un bon lit, une vrai douche et non le seau. Nous étions vraiment sales.
Je me suis mis sur internet et il y a 2 mauvaises nouvelles: il va encore faire mauvais pendant 2 jours et puis il y a 50000 personnes évacuées à Bali autour du mont Agung.
Yves.

lundi 25 septembre 2017

24 sept: Semeru

Bonjour,
La nuit a été difficile. Ils avaient prêté des duvets et j'avais mis dedans drap polaire et sac à viande. Malgré tout, j'ai ajouté ma veste sur les jambes. Mais le problème principal, c'était ce matelas extrêmement fin. Si bien que la nuit a été difficile.
Lever à 3 h 15 et départ à 4 h dans un terrain extrêmement poussiéreux comme d'habitude. Nous sommes gris. 2 h de montée en forêt et là nous attaquons une montée dantesque: 600 m droit dans pente, mais comme c'est un mélange de sable et de cailloux, à chaque pas nous reculons. Comme nous sommes partis les derniers, nous allons croiser les groupes qui descendent et ceux-ci vont faire un énorme nuage de poussière. Je conseille donc à Claude, sujet à l'asthme de ne pas monter trop haut et de descende quand il en a envie.
Nous continuons donc à 9 notre chemin de croix jusqu'au sommet à 3650 m. Le temps est malheureusement couvert et nous ne voyons rien au loin.
Quand au cratère du Semeru, il est aussi dans le brouillard. Ce volcan pète toutes les 20 mn environ, nous entendons ses grondements, mais ne voyons rien. A force d'attendre, nous apercevons tout de même un panache de fumée qui monte haut dans le ciel. Mais difficile de filmer ou de faire des photos.
Enfin, nous redescendons cette fois avec plaisir la pente qui nous a tant fait souffrir. Repas en bas, puis retour au lac d'hier près duquel nous campons.
Yves.
Portage d'ici avec la canne sur l'épaule:


23 sept: en route pour le Semeru

Bonjour,
Nous pensions partir de bonne heure, mais il y avait plein de choses à régler dont les permis. Ce n'est qu'à 10 h qu'enfin nous partons sur un chemin cette fois assez classique avec des montées et des descentes. Mais toujours de la poussière.
Nous arrivons à un lac sacré; pour se laver les mains, on remplit une bouteille et on fait couler l'eau sur le terrain qui lui est un terrain de camping pour les trekkeurs. Tout le monde se dit ´bonjouŕ et nous apprenons vite le bonjour Indonésien: ´mumbo'. Çà les fait rire de nous entendre. Beaucoup de jeunes qui montent avec leurs tentes et leur nourriture. Un seul vieux rencontré qui à vu de nez doit avoir 60 ans. Quand on parle de notre âge, ils sont estomaqués. C'est à cause du nouvel an qu'il y a beaucoup de monde. Nous mangeons le menu classique riz-poulet. Puis nous continuons toujours en montagnes russes jusqu'au 2ème camping. Les tentes sont montées. Il fait assez frais car on est à plus 2600 m. Les matelas font au moins 4mm d'épaisseur.
Yves.


22 sept: train vers Malang

Bonjour,
Nous sommes à l'heure à la gare, mais Marcel qui accompagne les bagages est emmené à une mauvaise gare par le taxi et le chauffeur ne parle pas anglais. Heureusement, nous avions prévu large.
Train confortable avec distribution des repas dans les couloirs. Nous étions un peu inquiets avec nos 20 bagages, mais les casiers sont très larges.
Le volcan Agung à Bali que nous devions faire est en alerte niveau 3 (sur 4), donc interdit. Il était passé en niveau 2 il y a 5 jours. C'était le risque. Nous allons sans doute faire le Batur à la place, plus joli, mais beaucoup moins haut (1700 m au lieu de 3000 m). Sur le Merapi, nous avions vu des petits testeurs alimentés par des panneaux solaires. Il y a eu tellement d'éruptions graves qu'ils suivent l'activité de près.
Le train est parti pile à l'heure. Nous avons traversé des riziéres, des cultures de maïs, de canne à sucre... Peu d'animaux domestiques; quelques moutons tout de même. De gros villages avec leurs mosquées.
A l'arrivée à Malang, nous espérions que la petite agence que j'avais prise soit là à nous attendre. Personne! Au bout d'une demi-heure, nous faisons appel à un jeune qui appelle le numéro de l'agence et on apprend qu'ils arrivent. Nous partons en minibus bien chargé jusqu'à un village peu distant. Et là arrêt. Il fait nuit. On nous dit qu'on attend 2 4x4. Comme ils sont encore loin, on en profite pour manger. Une demi-heure, on charge les bagages sur les toits et on roule sur une route très étroite goudronnée, puis mauvaise.
A un moment, on est stoppés par un groupe qui nous dit qu'il faut continer en moto car la nouvelle route n'est pas finie. Palabres... Certains ne veulent pas monter en moto. On demande si l'on peut dormir dans le coin, mais c'est plein à cause du nouvel an musulman. On entend d'ailleurs la fête. Re-palabres... Le guide s'adresse au chef du village qui à la fin monte dans notre 4x4. On roule effectivement sur la nouvelle route, mais dans le village on oblique sur le centre du village. Le chef du village range les motos, mais à un certain moment on butte sur la foule entassée en pleine fête. La foule s'écarte, un homme se rebelle; le chef le repousse et on passe. Ouf! On aurait bien voulu voir cette fête, mais l'accueil n'aurait sans doute pas été terrible. Pas question de filmer non plus.
On est passés, c'est le principal et on dort dans un homestay. Je n'en ai pas encore parlé. Mais ici les lits simples sont très rares, donc on forme des couples de bonhommes. Çà fait plusieurs nuits par exemple que je dors avec Marcel.
Yves.

Champs de riz le long de notre voyage en train.

jeudi 21 septembre 2017

21 sept: Yogyakarta 2ème

Bonjour,
Nous avions tous très mal dormi la veille du Merapi, voire pas du tout pour Philippe et moi. Et pourtant, nous l'avons fait ce Merapi.
Au retour, la recherche d'un nouvel hôtel a été compliquée car quelqu'un nous avait aidés gentiment, mais en fait, il y avait 3 hôtels avec le même nom. J'avais en plus un gros mal de gorge. Ce matin, tout le monde avait parfaitement récupéré. Beaucoup de petits problèmes à gérer ce matin dont la recherche de banque pour changer nos euros. Mais aujourd'hui, c'est le nouvel an Indonésien et les banques sont fermées. Et il nous fallait impérativement des roupies pour payer le trek de 6 jours qui commence demain soir. Je suis allé vers la grande rue commerçante et suis tombé sur notre ami Fernandel qui m'a indiqué un comptoir de change. Nous avons chacun 2 cm de billets et une somme astronomique.
Nous avons visité le Kraton, demeure du sultan. Ce sultan a laissé son pouvoir et a gardé une partie de ses prérogatives (comme la reine d'Angleterre en somme). Il emploie environ 1000 personnes qui habitent dans une zone qui jouxte le palais.. On ne voir pas grand chose, mais pour 1/2 €, çà va.
Certains sont allés voir le marché aux oiseaux, d'autres ont vu la fabrication de marionnettes et une démonstration de spectacle d'ombres chinoises. Ces marionnettes sont en cuir et décorées très finement. Et enfin, le dernier a circulé dans les ruelles.
Il faisait encore chaud dans les rues, du type orageux de chez nous.
Ces indonésiens sont vraiment aimables. Ce qui surprend, c'est leur conduite dans les rues. Les rares trottoirs ne sont pas terribles, on marche plutôt sur la rue. Et quand on veut traverser, on avance carrément en faisant des signes avec la main et tout le monde s'arrête que ce soit les voitures ou les très nombreux 2 roues. Personne ne râle, ni ne corne. D'ailleurs les carrosseries ne sont pas abîmées.
Au retour, te-rencontre avec notre ami Fernandel qui avait alpagué 2 jeunes filles françaises. Il repère tous les français et doit de faire des commissions substantielles!
Demain matin,, départ de bonne heure par le train: une autre découverte. Par contre, le prochain mail se fera peut-être attendre (entre 1 et 9 jours).
Yves.


20 sept: Merapi

Bonjour,
Ce matin lever à 4 h pour attaquer le Merapià 4 h 30. Et dès le départ, du bille en tête, droit dans la pente: de la route, puis du ciment, puis du chemin très poussiéreux, puis des cailloux, puis du 3 pas en avant, 2 pas en arrière et enfin du rocher. Et bien tout le monde est monté à 2900 m, soit 1600 m de dénivelé. Là-haut il y avait des fumerolles. C'est un volcan très souvent actif: 110 morts en 2010. Il est contrôlé en permanence.
Et puis, il a fallu descendre et là avec le terrain très glissant, il y a eu de nombreuses chutes.
Je crois que c'est mon record pour une 1ère journée. Nous avons fini quand même bien usés.
Ce soir, retour à Yogyakarta avec quelques bouchons.
Yves.


mercredi 20 septembre 2017

19 sept: Borobudur et Pramdaman




Bonjour,
Ce matin, visite du temple de Borubudur. Nous avons de la chance car il n'y a pas trop de monde; il y a jusqu'à 80000 visiteurs. L'entrée est chère: 20 €. Il a été entièrement restauré et les cendres du Merapi l'ont recouvert en 2010. C'est une sorte de mandala sur 5 étages avec des fresques très nombreuses. Il y a eu même des bombes qui l'ont abîmé. Construit vers l'an 900, c'était alors une région bouddhiste. L'Unesco a mis25000000 de dollars pour le restaurer.

Puis, nous avons visité le temple hindouiste de Prandaman. Là aussi, ils ont restauré; une dizaine sur 100. Et ils en restaurent un autre. C'est de type élancé, dédié donc à shiva et à ses copains.

Ce soir. Nous arrivons à Selo car demain, c'est l'ascension du Merapi qui est prévue. Et là, ce est pas gagné: 1600 m d'aller-retour! Nous devons partir dans la nuit. Un type qui ressemble à Fernandel et qui a vécu 3 ans à St Malo nous a trouve un minibus pour tous. A Selo, il connaît Superman que j'avais noté dans mes recherches. Je m'attendais à un athlète, il est plutôt malingre et nous fait un prix inacceptable pour nous guider. Comme il voit que çà ne marche pas, il baisse d'un tiers et inclut petit-dejeûner et pique-nique. Nous aurons 2 accompagnants bien qu'il dise qu'il en faut 1 pour 3.
Yves.

lundi 18 septembre 2017

18 sept: Mise en insertion

Bonjour,
On s'est balladés à pied dans les rues et on a eu très vite chaud; nous étions rapidement en sueur.
Nous sommes allés chercher nos billets de train, avons échangé encore de l'argent pour devenir multi-millionnaires (change meilleur qu'à l'aéroport), avons mangé dans le très grand marché...
En fait, c'est beaucoup plus fatiguant que la rando.
Nous avons pour l'instant un mal fou avec l'argent; payer une bière 50000 roupies nous semble exagéré. Pour ici, c'est cher, mais pour 75 cl, çà fait 3 euros. Je parle de bière car on est devant une bière Indonésienne difficile à trouver.
Beaucoup de motos, mais la conduite est normale, les Klaxons pas intempestifs. Les gens sont sympas, prêts à échanger et souriants.
Par rapport aux pays précédents, on n'est pas trop dépaysés, ce n'est pas très sale. On verra la campagne.
Yves.
Cuisine sur le trottoir:

17 sept: Yogyakarta

Bonjour,
Voyage bien long avec 3 avions successifs. A Djeddah, on a pris un coup de chaleur immédiat. Un peu de promiscuté dans l'aéroport il y a même des femmes entièrement voilées. Elles ne voient qu'à travers leur voile.
Puis un 2ème de 10 h dans lequel j'ai dormi au moins 3 h grâce à un cachet. Le pied!
L'aéroport de Jakarta est neuf et très propre. Nous avons fait un début de change et sommes devenus millionnaires (100000 roupies = 7€)!
Cette ville fait 30 millions d'habitants. Dans notre dernier avion, nous n'avons eu un snack, ce qui fait notre 6ème repas depuis le départ.
Arrivés enfin à Yogyakarta, puis taxi et hôtel. Nous avons mangé chez un espagnol marié à une Indonésienne. Nous étions sous un manguier dont certains fruits mûrs tombaient. Nous n'avons pas eu la bière tant attendue car le chef du quartier interdit l'alcool
Bonne nuit si ce n'est cette espèce de criard qui nous saoule en pleine nuit et il a l'ampli. Mais c'est pareil dans toute ville musulmane! 
Il faisait très chaud à Djakarta, mais ici çà semble plus supportable. On pense déjà à nos randonnées dans lesquelles on va souffrir. Nous sommes dans la belle saison, mais la saison des pluies dure 6 mois.
Yves.

mercredi 13 septembre 2017

Indonésie


Bonjour,
Cette année, cap sur l'Indonésie avec 3 de ses îles principales: Java, Bali et Lombok. Il y en a 12000! L'objectif reste inchangé: grimper; nous grimperons 6 volcans, 4 sur Java (Merapi, Semeru, Bromo et Kawah Ijen), 1 sur Bali (Ajung) et 1 sur Lombok (Rinjani). Nous les ferons sur une seule journée, sauf le Semeru et le Rinjani qui se feront sur 3 jours chacun. Donc seulement 4 nuits en tente. Le Kawah Ijen est célèbre pour ses porteurs de soufre et le Rinjani sera le sommet le plus haut (3726 m). Certains de ces volcans sont actifs et il est possible que nous ne puissions pas approcher de l'un d'eux car les éruptions sont très fréquentes et souvent meurtrières. Et nous ferons bien sûr du tourisme avec des visites de monuments, de rizières, de sites côtiers (on emmène masques et tubas). A Bali, on ne manquera pas les célèbres danses. On finira chez un pêcheur au sud de Lombok. Patrick sera dans son élément.
C'est un pays lointain et les voyages aller et retour nous prendrons 4 jours (on touche presque l'Australie). Ainsi, le voyage aller du domicile à l'arrivée durera 34 h; usant pour ceux qui comme moi ne dorment pas en avion. Sur place, nous prendrons des minibus, 1 train et 2 bateaux.
Nous sommes 10 dont 1 seul nouveau, Thierry qui vient de débuter sa retraite (spécialiste des cailloux et çà tombe bien car sur les volcans, çà pullule) et des habitués (voir les treks précédents pour les présentations):
Andrée et Patrick (Bolivie, Pérou 2012, Népal 2014)
Marie-Claude (Ladakh, Pérou 2012, Népal 2014)
Maryline et Philippe (Pérou 2012, Népal 2013)
Marcel (Népal 2009, Ladakh, Equateur, Népal 2014)
Christian (Bolivie, Ladakh)
Claude (Népal 2009, Népal 2014) qui sera le vétéran avec ses 73 ans
et moi.
Donc 2 couples, 1 femme et 5 bonhommes.


Voici le programme:



d + d - h,p, h,v,
16/09/2017 Vol au départ de Paris
17/09/2017 Djakarta(Java), vol > Yogyakarta (Java)
18/09/2017 Yogyakarta > journée libre (marché aux oiseaux, marché central,,,) 
19/09/2017 Yogyakarta > temple de Prambanan et palais du sultan (Kraton)>observatoire volcanologique de Babadan (flancs du Mont Merapi) 300 3 3
20/09/2017 Ascension > volcan Merapi (2911 m), Selo > Yogyakarta 1600 1300 8 3
21/09/2017 Marche > temples de Borobudur et Mendut, Yogyakarta  2
22/09/2017 train vers Malang>transfert Ranupani 10
23/09/2017 Ranupani (2200 m), trek > Kalimati (2700 m), camp de base du Semeru 870 330 7 2
24/09/2017 Ascension a/r > volcan Semeru (3676 m), 2ème nuit en tente 1300 1300 9
25/09/2017 Fin de la descente> transfert pour Bromo 870 3 2
26/09/2017 caldeira du Tengger, marche a/r > Mont Bromo (2329 m)>Sempol village 250 250 3 5
27/09/2017 Marche a/r > Kawah Ijen (2148 m)> Ketapang, Bali en ferry>Pemuteran (bord de mer) 500 500 4 5
28/09/2017 Pemuteran>Marche et bateau > lac Tamblingan et lac Buyan>Munduk ?
29/09/2017 Munduk>temple Ulun Danu Bratan>Bedugul>Keliki (chez l'habitant près d'Ubud) 500 100 3 2
30/09/2017 à partir d'Ubud, visites de Mengwi, de Pura Tanah Lot, Kemnenuh (sculpteurs sur bois),  
01/10/2017 spectacle traditionnel Barong, villages artisanaux temple Tirta Empul, tombeaux Udayana
02/10/2017 marché de Gianyar>promenade Penglipuran>temple Besakih>Sidemen ?
03/10/2017 rafting rivière Telaga Waja>Sidemen
04/10/2017 Ascension > volcan Mont Agung (3142 m)> Sidemen 1800 1800 10 1
05/10/2017 palais royal aquatique Tirta Gangga> trek Lempuyang>Amed ?
06/10/2017 Bateau > Ile de Lombok, port de Lembar > Senaru ?
07/10/2017 Volcan Rinjani : trek > Pelawangan I (2634 m) > lac Segara Anak (2100 m) 1900 500 8
08/10/2017 Volcan Rinjani : trek > Pelawangan II (2700 m) 600 4
09/10/2017 Ascension > volcan Rinjani (3 726 m), trek > Sembalunlawang (1140 m) > Senaru 1000 2600 10 1
10/10/2017 Senaru > Ekas (sud-est Lombok) repos, baignade 3
11/10/2017 sortie pêche en mer Ekas 
12/10/2017 activité libre Ekas
13/10/2017 Ekas>Praja> Djakarta ? + 2
14/10/2017 Vol au départ de Djakarta
15/10/2017 Arrivée à Paris