mardi 4 octobre 2016

Sikkim

Bonjour,
Le Sikkim!  c'est sur Mars? non, plutôt sur la Lune!

Quand on me demande le projet pour cette année, je dis: "on va au Sikkim" et je dois dire que sur les 50 personnes qui m'ont posé la question, une seule a situé ce territoire qui a de quoi faire rêver. 

Cet ancien royaume perché dans les monts himalayens, rattaché à l'Inde en 1975, entouré par le Bhoutan, le Tibet et le Népal, est un tout petit état de l'Inde de la taille d'un département français. 


Le Sikkim est un état distinct du reste de l'Inde : interdiction des sacs plastiques et des pesticides, agriculture bio... Au Bhoutan voisin, on parle de B.N.B. (Bonheur National Brut), mais ici on parle de « La Terre du bonheur ». Alexandra David-Neel, la célèbre aventurière a vécu là.


Autant peu de personnes ont entendu parler du Sikkim, autant la ville de Darjeeling toute proche est connue pour ses plantations de thé. Nous espérons monter dans le 'Toy Train' (le train jouet), un train miniature très célèbre.
 
Le trek du Goecha La que nous allons faire devrait nous permettre, si la météo est bonne, de voir le 3ème sommet du monde (après l'Everest et le K2), le Kangchendzonga, à 8586m. Ce sommet massif est très peu fait par les alpinistes car son approche est difficile.

Il faut un permis spécial pour rentrer au Sikkim et un autre pour faire un trek. Et malgré tout, les zones frontalières avec le Tibet sont interdites aux étrangers. Comme au Ladakh, l'armée est très présente depuis la guerre avec la Chine en 1962.


Les liaisons routières sont très compliquées: des moyennes de 10 km/h sont courantes. 


Nous sommes 3 à partir lundi 10 octobre. Je retrouve Guy et Marcel déjà là au Ladakh, en Equateur et au Népal  (2 fois pour Marcel). Christine, une trekkeuse qui vient de Kathmandou nous accompagnera. Nous faisons une escale à Delhi et enchaînons pour Bagdogra, l'aéroport du coin.
 


Ce sera un trek court. Si l'on se réfère à internet, il y a souvent de la neige et du brouillard dans les hauteurs. Les nuits devraient être froides. Peu de français par là, mais pas mal d'indiens qui viennent découvrir la haute montagne.
Et la forme? L'hiver et le printemps ont été difficiles avec notamment un mal de hanche qui allait jusqu'à m'empêcher de porter une charge dans un escalier, puis des problèmes au dos qui venaient dès que j'avais travaillé une heure. Je n'ai pas voulu arrêter le sport et j'ai bien fait. L'été a été meilleur et la dernière sortie à Chamonix s'est très bien passée. Déjà, l'année dernière au Pérou, j'avais vu que le souffle n'était plus le même.  Avec maintenant 70 ans, j'ai réussi à me mettre dans la tête que 5000 m devenait ma limite et puis qu'il fallait que je prenne les années une à une en espérant que çà aille le plus longtemps possible.
Yves.

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